trek sur 3 jours

Circuits et voyages Randonnée et trek sur 3 jours

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427 circuits Randonnée et trek sur 3 jours avec 611 avis

Compilé par

Melissa Spécialiste en voyage dans la région chez TourRadar

HANOI - TRAKKING À SAPA - 3 JOURS ET 2 NUITS EN BUS

Trekking en patagonie : el chalten - 3 jours, trek de l'ausangate nevada et de la montagne de l'arc- en- ciel - 3 jours, tour de l'everest en hélicoptère avec atterrissage à kalapatthar - 5644 m, trek autour de la vallée de katmandou avec visite de bhaktapur, journée entière : trekking à la montagne arc- en- ciel depuis cusco, sapa trekking 3 jours 2 nuits - nuit chez l'habitant, 3 jours dans le parc national de ba be avec excursion en bateau, kayak, natation, randonnée et vélo, circuit court de l'inca au machu picchu en 2 jours, 2 jours de trek au toubkal.

• Randonnée et trek
• Noël et Nouvel An
• Faites l'expérience d'un bain traditionnel aux herbes Red Dao
• Explorez les cultures ethniques vibrantes de la ville de Sapa
• Découvrez les ruines de l'église historique du village de Matra

• Randonnées en montagne
• Campez à côté de la Laguna Torres parsemée d'icebergs
• Randonnée vers la magique Laguna de los Tres
• Découvrez la Laguna de las Piedras isolée

• Descendez à travers une forêt de pierres jusqu'à Cusco
• Campez à Anantapata près du Nevado Ausangate
• Randonnée près de la montagne Arc-en-ciel

• Explorez Pheriche lors d'un bref arrêt
• Survolez le camp de base de l'Everest en hélicoptère
• Profitez d'un petit-déjeuner à l'Hôtel Everest View

• Aventure active
• Explorez la place Durbar historique de Bhaktapur
• Marchez à travers des villages Tamang et des forêts
• Voyez le temple le plus élevé de la vallée de Kathmandu

• Explorateur
• Capturez des vues imprenables sur la montagne Ausangate
• Profitez d'un petit-déjeuner dans la communauté de Hanchipacha
• Marchez à travers de magnifiques paysages avec des alpagas

• Découvrez le village de Cat Cat et les modes de vie locaux.
• Découvrez la ville colorée de Sapa et ses tribus
• Admirez des vues à couper le souffle à Giang Ta Chai

• Faites du vélo jusqu'à la superbe grotte de Hua Ma
• Explorez le parc national de Ba Be en bateau
• Dégustez des repas locaux dans une maison d'hôtes haut de gamme.

• Explorez le village d'Aremd et les chutes d'eau.
• Passez une nuit au refuge du Toubkal
• Escaladez le Jbel Toubkal, le plus haut sommet d'Afrique du Nord.

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7 mini-treks faciles pour s’évader quelques jours sur les plus beaux sentiers de randonnée de l’Hexagone

La France regorge de coins plus ou moins secrets et parfaits pour s’évader le temps de quelques jours sans avoir besoin de passer la frontière.

La preuve avec ses sept mini-treks choisis avec soin pour une escapade de deux à quatre jours sur les plus beaux sentiers de randonnée de l’Hexagone.

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Les beaux jours reviennent, place à l’aventure au grand air !

Jura : plongez dans les eaux jurassiennes le temps d’un week-end prolongé

• Distance : 51,2 km
• Dénivelé cumulé : 1 547 m D+
• Durée : 3 jours 
• Niveau : peu difficile
• Tracé GPX 

Au programme de ce mini-trek jurassien

Mini-trek, maxi plaisir avec cette échappée jurassienne passant par pas moins de sept majestueux lacs glaciaires turquoises dont les lacs d’Ilay, du Grand Maclu, du Petit Maclu et de Narlay.

L’itinéraire mène également à la découverte de splendides cascades, dont les fameuses cascades du Hérisson (plus grand ensemble de cascades de France), sans oublier les vues imprenables sur la nature environnante.

La promesse d’une déconnexion totale le temps d’un week-end prolongé exceptionnel dans un coin préservé de notre territoire.  Cerise sur le gâteau : le parcours est accessible en train pour un bilan carbone zéro.

• Étape 1 (20,6 km, 530 m D+, 6h) – De Lons-le-Saunier à Châtillon via la reculée de Conliège, les belvédères des Tilleuls et de la Guillotine et le Premier plateau.
• Étape 2 (18,6 km, 405 m D+, 4h30) – De Châtillon à Menétrux-en-Joux par les rives du lac de Chalain, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
• Étape 3 (15,2 km, 612 m D+, 6h) – De Menétrux-en-Joux à Pont-de-Lachaux via les cascades du Hérisson, le plateau des 7 lacs, le Pic de l’Aigle et le Belvédère des 4 lacs. 

Alpes du Nord : tournez autour de la Pointe de la Vallaisonnay

• Distance : 32,8 km
• Dénivelé positif : 1 710 m
• Dénivelé négatif : 2 170 m 

Au programme du tour de la Pointe de la Vallaisonnay

Voilà un mini-trek parfait pour une première expérience en itinérance ou pour partir à l’aventure en famille.

Au cœur du parc national de la Vanoise , entre la Grande Casse et le mont Pourri, le tour de la Pointe de la Vallaisonnay s’effectue en deux ou trois jours.

Il mène à la découverte des majestueux glaciers du massif et permet de rencontrer les riches faune et flore endémiques du parc.

La randonnée est également remarquable pour la diversité des paysages qu’elle donne à voir d’un versant à l’autre de la pointe.

• Étape 1 (10 km, 1 030 m D+, 4h) – Du refuge de Rosuel au refuge du col du Palet via les chalets de la Plagne, le plan de la Grassaz et le lac de Grattaleu.
• Étape 2 (10 km, 70 m D+, 1 085 m D-, 4h) – Du refuge du col du Palet au refuge de plaisance via le col de la Croix des Frêtes, le petit lac du Grand Pan, les refuges de la Glière et du Laisonnay, la cascade du Py et le vallon de Plaisance.
• Étape 3 (12,8 km, 680 m D+, 1 085 m D-, 4h30) – Du refuge de Plaisance au refuge de Rosuel via le plan puis le col de Séry, le refuge d’Entre-le-Lac et les chalets de la Plagne.

Alpes du Sud : bouclez la boucle autour du lac de Serre-Ponçon

• Distance : 67,2 km
• Dénivelé positif : 2 730 m
• Dénivelé négatif : 2 710 m 
• Durée : 4 jours 

Au programme du tour du lac de Serre-Ponçon

Joyau des Alpes du Sud, le lac de Serre-Ponçon séduit par sa couleur typique des mers du sud et son côté sauvage au cœur des montagnes.

Des caractéristiques qui lui valent le surnom de « la mer à la montagne ». Cet environnement exceptionnel est un petit paradis pour une mini-évasion en totale connexion avec la nature. 

Situé au pied du nom moins splendide parc des Écrins, le tour du lac de Serre-Ponçon s’effectue en quatre jours, enchaînant prés, forêts et sentiers en balcon pour profiter des somptueux panoramas sur les eaux en contrebas.

Si quelques portions sur piste peuvent paraître un peu longues, les vues à couper le souffle valent sans aucun doute le détour.

• Étape 1 (18,9 km, 890 m D+, 270 D-, 6h) – De Chorges à Les Gourniers via Pra Prunier et La Pourrachière. 
• Étape 2 (21 km, 640 m D+, 1250 m D-, 7h) – De Les Gourniers à Embrun via Réallon, les Tuisses et Clot Bouffier.
• Étape 3 (9 km, 420 m D+, 50 m D-, 3h) – D’Embrun à l’Abbaye de Boscodon via le belvédère de La Cagnolle, Crots et Beauvillard. 
• Étape 4 (18,3 km, 780 m D+, 1 140 m D-, 6h30) – De l’Abbaye de Boscodon à Savines-le-Lac via le belvédère de l’Aiguillas, Pierre Arnoux, Savines-le-lac. Aller-retour possible jusqu’au Pic de Morgon (2h supplémentaires).

Pyrénées : partez pour le tour du Balaïtous

• Distance : 35 km
• Dénivelé positif : 1 980 m
• Dénivelé négatif : 1 990 m 

Au programme du tour du Balaïtous

Le tour du Balaïtous est parfait pour un trek express pyrénéen sur trois jours.

Au cœur du parc national des Pyrénées, cette splendide boucle s’offre même une incursion dans la vallée de Piedrafita, côté espagnol. 

Myriade de lacs d’altitude, pins à crochet et arêtes de granit, la randonnée donne à voir un concentré de la beauté des Pyrénées pour s’évader dans une ambiance de haute montagne .

Un incontournable pour les trekkeurs pressés en quête d’ailleurs.

• Étape 1 (5,1 km, 885 m D+, 3h) – Du plan d’Aste au refuge de Migouélou .
• Étape 2 (16,7 km, 885 m D+, 1 025 m D-, 6h30) – Du refuge de Migouélou au refuge de Respomuso via le col d’Artouste, les lacs de Carnau, le lac d’Artouste, le col d’Arrémoulit, les lacs d’Arriel et le barrage de Respomuso.
• Étape 3 (13,2 km, 210 m D+, 960 m D-, 4h10) – Du refuge de Respomuso au plan d’Aste via le lac de Campo Plano, Port de la Peyre St-Martin, le plateau de Lamassa, la gave d’Arrens et le lac de Suyen.

D’autres mini-trek faciles où s’évader en France

Le tour de l’île d’Oléron en 4 jours (76 km, 150 m D+/D-) :

• Étape 1 – De Le Château d’Oléron à Boyardville
• Étape 2 – De Boyardville à Chassiron
• Étape 3 – De Chassiron à La Perroche
• Étape 4 – De La Perroche à Le Château d’Oléron

De Collioure à Cadaquès en 4 jours (72 km, 1 520 m D+/D-) :

• Étape 1 – De Collioure à Banyuls
• Étape 2 – De Banyuls à Colera
• Étape 3 – De Colera à Le port de la Selva
• Étape 4 – De El Port de la Selva à Cadaquès 

Le tour de la presqu’île de Crozon en 4 jours (70,2 km, 1300 m D+, 1 345 m D-) :

• Étape 1 – De Le Faou à Landévennec 
• Étape 2 – De Landévennec à Lanvéoc
• Étape 3 – De Lanvéoc à Roscanvel
• Étape 4 – De Roscanvel à Camaret-sur-mer

Plus commentés 7

Pour le premier trek avez vous un lien pour le faire ?

Bonjour, avez-vous des randonnées avec un maximum de 12km sans trop de difficulté. A la suite de problème de santé, j’ai maintenant un peu de mal à marcher. Quoique 15km sur une journée c’est sans doute possible si le rythme n’est pas effréné. Merci

Bonjour, concernant les randonnées, vous avez pléthore d’applications sur Android telles que Visorando decathlon outdoor… ou vous pouvez sélectionner des niveaux de difficultés, de distances, durée. Je ne connais pas mais je sais qu’il existe aussi une appli créé par la FFRandonnée. 😉

Vous avez oublié le Vosges, tant mieux on sera plus tranquille comme ça

C ces très sont un bon début merci pour ces idées en octobre j emmene la fille pour une première randonnée Merci pour ces idées

Je viens de realiser le Balaitous. Pour l’étape 2 on a mis 11 heures de marche. La randonnée se fait quasi exclusivement dans des éboulis. Etape difficile à mon sens….Mais superbes paysages.

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10 idées de week-end randonnée en France

Quelles randonnées avez-vous prévu pour vos prochains week-ends ? Vous ne savez pas encore ? I-Trekkings a sélectionné pour vous 10 idées de randonnée de 2 et 3 jours en France, des Alpes au Pyrénées en passant par la Bretagne et la Provence.

Le week-end, quand les beaux jours sont là, les randonneurs aiment être dans la nature et marcher. J’ai sélectionné 10 randonnées de 2 et 3 jours dans les Alpes, les Pyrénées, en Bretagne, en Provence et dans le massif central. Laquelle allez-vous choisir pour votre prochain week-end ?

Tour de la Pierra Menta

La Pierra Menta est une montagne située dans le massif du Beaufortain qui aimante ceux qui l’approche. Une belle randonnée en boucle de 2 jours au départ du refuge du plan de la Lai permet de rejoindre le pied de la montagne et de passer la nuit au refuge du Presset.

Lire le récit

Les lacs des 7 Laux dans le massif de Belledonne

Autre massif des Alpes de toute beauté : Belledonne et ses lacs de montagne. Depuis Fonds de France, direction les lacs des 7 laux pour revenir au point de départ. Nuit possible dans le chalet privé du Merdaret sinon bivouac.

Tour du Pic du Midi d’Ossau

On part dans les Pyrénées pour une randonnée qui peut se réaliser en une grosse journée de marche ou sur deux jours en prenant son temps. Possibilité de nuité au refuge d’Ayous ou de Pombie. On avait préféré le bivouac, l’un de mes premiers d’ailleurs.

Traversée des Calanques

Toujours dans le sud de la France entre Marseille et Cassis, les calanques constituent un must de la rando week-end sur la côte méditerranéenne. Le bivouac y est interdit mais chaque week-end l’interdiction est bravée par les randonneurs ou les kayakistes. Si vous avez deux véhicules, il est facile d’organiser des trajets pour rester dans les clous.

Tour de l’île d’Ouessant

A l’extrême pointe occidentale de la Bretagne, le tour de l’île d’Ouessant peut se réaliser en 2 jours. Une île sauvage, à la côte déchiquetée, empreinte d’une vraie tradition marine et qui dispose encore de beaux phares.

Les gorges de l’Ardèche

La traversée des gorges de l’Ardèche est une exceptionnelle randonnée de deux jours qu’il est très agréable de réaliser au printemps quand les canoës sont peu nombreux sur la rivière et que les fleurs commencent à éclore. Il est possible de prolonger la randonnée de 2 jours pour découvrir les plateaux ardéchois.

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• Allibert Trekking (Agence de voyage basée dans les Alpes, spécialiste rando, trekking et voyages d’aventure)
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• La Balaguère (randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde)
• Randonades (Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées)
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Tour du Brec du Chambeyron

Situé dans le massif de l’Ubaye dans les Alpes du sud, le tour du Brec de Chambeyron fait une petite incursion dans le Piémont italien. Un parcours varié de 3 jours avec de belles ambiances alpines et une faune abondante (marmottes, chamois). Nuit en refuge ou en tente selon le souhait du randonneur.

Parc national des Ecrins : Tour du lac de Lauvitel

Un peu plus au nord des Alpes, cette boucle de 3 jours au départ de Bourg d’Arud traverse les paysages époustouflants du parc national des Ecrins. Nuit en cabane ou en tente (mieux vaut la prendre au cas où les cabanes seraient bondées).

3 jours dans la réserve de Néouvielle

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Pour aller plus loin, essayez notre méta moteur de recherche qui avec 15 critères différents (période, difficulté, destination, durée…) vous permet de trouver facilement votre randonnée sur i-trekkings . Sinon allez lire l’article 50 idées de randonnées à travers l’Europe . ou Prêt pour l’aventure qui avec son blog, propose des randonnées de 2,3,4 jours .

Si vous avez d’autres propositions d’itinéraires, n’hésitez pas à les partager en commentaire afin que tout le monde puisse en profiter 😉

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Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.

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Je cherche un rando de2 jours pas trop loin de l Ile de France genre 400km max si possible

Une idée svp ?

Peut-être se tourner vers : la Seine (le long), la côte Normande ou encore la Bretagne secteur Saint-Malo.

Le lien du récit “Pyrénées : au pied du Vignemale” renvoie vers “L’Auvergne : de nombreuses activités Outdoor dans un cadre envoutant”

Bonne soirée,

Merci Guillaume. Je viens de réparer le lien 🙂

salut, merci pour l’article; que recommandes tu pour 3 jours debut Decembre? les calanques pour eviter de cailler, d’autres idees? merci!! Jean-Marc

C’est en effet ce qui semble le plus sûr côté météo mais qui reste aussi sans certitude

Bonjour moi et 2 amis cherchons une randonne de 2 jours dans le sud de la France avec de beau paysages si possible, Dans les bouche du Rhône où les alpe

Bonjour Bord,

Tu peux utiliser notre moteur de recherche et entrer jusqu’à 15 critères différents pour trouver une rando (durée, difficulté, destination, activité, mode de transport pour rejoindre le point de départ, etc…) https://www.i-trekkings.net/moteur-de-recherches-avancees-carnets-outdoor/

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La Boucle des Dômes – 3 jours de trek en Auvergne

• Auteur/autrice de la publication : Les Géonautrices
• Publication publiée : 6 novembre 2017
• Dernière modification de la publication : 11 septembre 2024

La Boucle des Dômes est un trek en Auvergne de 49 km, faisable en 2 ou 3 jours. Cette randonnée nous emmène à la découverte des volcans de la Chaînes des Puys , dans le département du Puy-de-Dôme. Sur trois jours, on a eu un bel aperçu de la diversité de la Chaîne des Puys, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec ses cratères, ses panoramas à couper le souffle et ses sentiers agréables.

Pour cette randonnée itinérante , que nous avons réalisé au cours de la dernière semaine du mois d’octobre 2017, nous sommes parties super motivées puisque la météo annonçait un temps superbe pour nos trois jours de marche, et ce jusqu’à la veille de notre départ. Malheureusement, le jour du départ ainsi que le jour suivant, le temps était au brouillard et à l’humidité. Mais ces 2 jours de grisaille sur les 3 jours de marche ne nous ont pas empêché de profiter de La Boucle des Dômes.

Infos pratiques pour La Boucle des Dômes

Jour 1 sur la boucle des dômes : du parking de la gare du panoramique des dômes à nébouzat, jour 2 sur la boucle des dômes : de nébouzat à mazayes, jour 3 sur la boucle des dômes : de mazayes au parking de la gare du panoramique des dômes, la boucle des dômes en bref, faire la boucle des dômes en bivouac, possible .

• Type : boucle
• Niveau : classé facile (moyen suivant le niveau de chacun)
• Durée estimée : 2 à 3 jours – environ 14 heures
• Distance : 49 km de marche
• Dénivelé positif : 1124 m
• Dénivelé négatif : 1278 m
• Balisage : 2 traits blanc et vert ou petite pancarte verte avec l’inscription WE

Le départ de la randonnée de la Boucle des Dômes , en Auvergne, s’est fait depuis le parking du train à crémaillère qui monte jusqu’en haut du Puy-de-Dôme. Le plus « difficile » à ce moment là a été de trouver le point P du départ qui est en haut du parking, à côté de l’aire de camping-car. Effectivement, ça nous a paru assez long à trouver puisque nous avons eu la bonne idée de garer la voiture tout en bas du parking ? .

Une fois que nous avons trouvé le premier balisage, nous avons suivi le chemin qui nous a emmené dans les bois. L’ambiance était très mystique dû au brouillard, aux grands arbres et au calme qui régnait autour de nous. Ce premier tronçon nous a mené jusqu’au Col de Ceyssat , lieu de départ du sentier des muletiers qui monte directement en haut du Puy-de-Dôme. Nous avons pour notre part tourné à gauche, direction sud-est en suivant nos balises et nous sommes restées dans la forêt jusqu’au village de Laschamps .

À Laschamps, la pluie nous a rattrapé quelques minutes et nous avons donc passé ces quelques instants sous un abris à regarder deux chats boire dans la fontaines qui se trouvait à côté. Fascinées (lol), mais commençant à nous refroidir, nous avons pensé plus malin de reprendre notre marche, même sous la légère pluie qui tombait. Ce fut une fois hors du village et à nouveau dans les sous-bois, que nous avons trouvé trois gros pins qui nous ont abrités le temps de pique-niquer. À cause du froid, le pique-nique fut bref, mais suffisant, surtout en terminant avec une Energy Ball, boule énergétique, à l’abricot et à l’acérola, de quoi nous re-motiver pour la deuxième partie de la journée.

Nous avons quitté nos trois arbres pour reprendre notre marche et nous sommes sorties de la forêt quelques centaines de mètres plus loin pour se retrouver sur un grand plateau. Sur ce plateau, nous aurions dû voir des volcans autour de nous , mais à cause du manque de visibilité, ça n’a pas été le cas. Par contre, nous avons croisé de nombreux troupeaux de bovins ainsi qu’un troupeau d’ovins particulièrement curieux… Puis nous avons rejoint le hameau de Recoleine , où nous avons pu voir cette fois un animal bien de chez nous : le lama ! Ah non, c’est pas ça ?! … ?

À la sortie du hameau, attention à bien regarder le balisage, notre itinéraire passe sous un pont au dessous de la D2089 direction Nébouzat . Nous avons suivis le chemin qui nous a fait reprendre de la hauteur pour se retrouver sur un autre plateau où, encore une fois, nous aurions dû voir des volcans au loin, dont le Puy de Pourcharet et le Puy de Montgy .

La dernière partie de la randonnée balisée s’est faite entre chemins ouverts bordés de prés et sous-bois, pour ensuite rejoindre par la route notre logement depuis le hameau de Pont-les-Eaux : l’ Hôtel-Restaurant Volcan Sancy .

Bilan rando : 19 km pour 5h30 de marche environ.

Hôtel-Restaurant Volcan Sancy

Impasse des quatre routes 63210 Nébouzat 04.73.87.13.11. ► Renseignements et réservation Volcan Sancy

Nous avons été agréablement bien accueillies par la propriétaire de Volcan Sancy. La chambre que nous avons eu était superbe et très agréable. Nous avons mangé comme des reines au restaurant, mais aussi au petit-déjeuner le lendemain matin avant de reprendre notre marche. Nous vous conseillons vivement cet établissement, que ce soit pour une étape au cours d’une randonnée comme nous, mais aussi pour un séjour plus long. Allez-y les yeux fermés ! Personnellement, si nous devions revenir dans cette partie de l’Auvergne, nous n’hésiterions pas à aller à Volcan Sancy. 🙂

Ce deuxième jour de marche était encore à la pluie, mais globalement et grâce à la marche, nous n’avons pas eu froid.

Depuis notre hôtel, nous avons rejoint le hameau de Pont-les-Eaux , là où nous avions quitté notre itinéraire la veille. Nous avons retrouvé notre balisage vert et blanc au bord de la D216, à gauche d’une maison de pierre. En s’enfonçant dans les sous-bois, nous avons vu sur notre droite une coulée d’orgue volcanique qui forme un mur de pierre noire sur plusieurs mètres. C’est plutôt stupéfiant et impressionnant ! ? En continuant sur ce sentier, nous pouvions entendre le ruisseau qui coulait en contrebas. Et dans le calme du matin, le chant des oiseaux et le clapotis de l’eau faisaient un bien fou. C’est ça la vie ! ?

Ce jour-là, le sentier relayait plusieurs hameaux et villages les uns aux autres et nous avons souvent marché aux abords des champs ou sur les bords de routes.

Après 1h-1h30 de marche et après être tombées nez à nez avec un troupeau de vaches qui rentraient dans leur champs, nous avons rejoint le village d’Olby . Olby est un joli village qui semblait plutôt paisible ce jour-là. Nous avons tout d’abord été accueillies par le sourire d’un vieux monsieur qui nous a souhaité « bonne chance », puis par une petite chatte noire et blanche très sociable, pour terminer par un au revoir par une gentille chienne qui est venu nous chercher pour avoir des caresses sur le ventre.

Attention, Olby est le dernier village où il est possible de se ravitailler (au Vival) avant la fin du trek ! Depuis le village, nous avons repris la route et nous nous sommes dirigées vers le hameau de La Gardette . Trois kilomètres plus loin environ, nous sommes arrivées à Mazayes , un village calme et mignon fait de maisons en pierres volcaniques noires.

Nous sommes arrivées un peu tôt car cette étape de la Boucle des Dômes était très courte, nous avons donc pique-niqué sur une table en bois en contre-bas de la mairie jusqu’à ce qu’il ait été possible pour nous de monter au gîte.

Bilan rando : 15 km en 4 heures de marche environ.

Gîte communal de Mazayes

Mairie de Mazayes – Mazayes Basse 63230 Mazayes 04.73.88.90.95.

Le Gîte communal de Mazayes se trouve au dessus de la mairie du village. C’est un dortoir de 18 lits avec 2 douches, un wc et un coin cuisine. Attention, il n’y a pas d’épicerie ou de commerces à Mazayes, il faut donc prévoir à l’avance (Olby au plus tard) pour emporter de quoi manger pour le soir et le petit-déjeuner du lendemain matin.

Pour ce troisième jour sur la Boucle des Dômes, nous sommes parties de notre gîte à Mazayes vers 9h du matin, sous un superbe temps (ciel bleu et grand soleil) et une température relativement fraiche.

La première partie de cette journée s’est faite sur la route, mais avec un paysage charmant où l’on traverse les nombreux hameaux qui constituent le village de Mazayes : Mazayes Basse , le Petit Chambois et le Grand Chambois jusqu’à rejoindre la forêt peu après ce dernier hameau. Cette forêt était magnifique, une mousse verte éclatante éclairée par des filets de lumières qui traversaient les feuillages, c’était un plaisir de marcher dans cette atmosphère.

Nous avons été dans la forêt tout au long de la première partie de la journée, jusqu’à la D559, mais aussi après avoir traversé la route et encore en montant jusqu’à 1026 mètres d’altitude sur les flancs du Puy de Cômes , que la Boucle des Dômes contourne. Nous avons d’ailleurs décidé de manger au soleil dans une petite clairière en contrebas du cratère du volcan, mais nous avons eu du mal à trouver un lieu où nous n’allions pas avoir les fesses trempées car le temps humide des deux jours précédents avait joué son rôle. Pour ce dernier pique-nique, ce fut bref mais intense.

Après mangé, nous sommes passées près des volcans du Grand Suchet et du Petit Suchet sans vraiment pouvoir les voir car ils étaient cachés par les arbres. Puis est arrivé le moment de la randonnée où nous sommes sorties de la forêt et face à nous se tenait… le Puy-de-Dôme lui-même, majestueux sous le soleil de l’après-midi !

Autour de lui beaucoup de parapentistes volaient, plus d’une dizaine en même temps étaient visibles par moment. Nous avons donc commencé l’ascension du Puy-de-Dôme . La montée est relativement facile si ce n’est pour les marches qui rendent l’ascension plus sportive. Le sentier à été aménagé avec des escaliers de bois pour préserver le site de l’action humaine et limiter l’érosion.

La plateforme principale  se situe à 1415 mètres d’altitude . C’est là que se trouve la gare d’arrivée du train à crémaillère du Puy-de-Dômes ainsi que la Maison de Site . Depuis cette plateforme, nous avons continué notre chemin, cette fois tout en descente, vers notre lieu d’arrivée. Nous avons donc pris les 14 virages numérotés qui redescendent jusqu’au Col de Ceyssat puis nous avons retrouvé un sentier que nous avions pris le premier jour, mais que nous n’avons pas reconnu de suite. Et oui, entre le brouillard et la pluie du premier jour et le soleil de fin de journée du dernier jour, la vision que nous avons eu n’était pas la même. Au moins nous avons terminé notre trek sur une note positive ! ?

Bilan rando : 17 km en 5h40 de marche environ.

La Boucle des Dômes est un trek très sympathique avec un dénivelé très bas et un niveau facile . Néanmoins, il est très agréable de marcher dans le calme des forêts de la Chaîne des Puys et sur les plateaux qui nous permettent de voir certains volcans au loin.

Par ailleurs, c’est un bel itinéraire pour s’initier au trek en douceur. Il est parfait pour les débutants en quête de se challenger sur quelques jours de randonnée.

Complémentaire à cette boucle en Auvergne, il existe une multitude d’autres belles randonnées à faire dans le Puy-de-Dôme, que ce soit à la journée ou bien sur plusieurs jours. Découvrez encore plus d’idées pour vos prochaines randonnées Puy-de-Dôme sur le site de Decathlon Outdoor.

Bien que nous ayons fait ce trek en hébergement, le bivouac est toléré dans la Chaîne des Puys sous certaines conditions. Lors de votre itinérance, vous pouvez monter la tente pour une nuit, en respectant les règles suivantes :

• Installez votre campement en lisière de forêt, à l’exclusion des pentes, cratères et sommets des volcans ou toute indication contraire affichée sur le terrain.
• Durant l’heure d’été, la tente doit être montée après 20h et démontée avant 8h.
• Pensez également à demander l’accord du propriétaire ou du gestionnaire du terrain pour bivouaquer en toute tranquillité.

Ces réglementations sont fournies par l’office de tourisme de l’Auvergne et peuvent être susceptibles de changer. Pensez à les vérifier avant votre départ sur le site officiel.

• Retrouvez la fiche de cette rando sur le site de l’office de tourisme .

Quelques ressources supplémentaires pour découvrir la région autour de la Boucle des Dômes :

• Le topoguide de la FFRandonnée Volcans et lacs d’Auvergne
• La carte IGN de la Chaîne des Puys
• Destination Chaîne des Puys : livres présentant plein de balades pour découvrir les volcans d’Auvergne
• Guide Vert Michelin – Weekend à Clermont-Ferrand

Si vous cherchez une randonnée de quelques jours, plutôt simple mais permettant de trouver le calme de la nature, ce trek est fait pour vous. L’Auvergne vous accueillera chaque soir avec des habitants souriants et des plats typiques à tomber par terre : Aligot, Truffade et plateaux de fromages seront vos amis.

Bien sûr, les itinéraires de randonnée ne manquent pas en Auvergne ! Pour preuve, nous vous invitons à lire l’article de Grégory d’i-Trekkings qui partage dans un article complet son expérience de 5 jours de randonnée du Puy de Dôme au massif du Sancy .

Trouvez le matériel qu’il vous faut chez l’un de nos partenaires d’équipement outdoor.

• Hardloop.fr, le spécialiste français de l’équipement technique outdoor. Vous y retrouverez les meilleures marques de randonnée.
• Décathlon propose une gamme d’équipements trekking Forclaz au rapport qualité/prix très intéressant.

Les articles complémentaires qui pourraient vous intéresser :

• Visiter Clermont-Ferrand, quoi voir et quoi faire
• Retrouvez tous nos treks et randonnées en France ou dans le monde
• Pour être au top pour votre randonnée, lisez notre article complet sur la préparation physique pour la randonnée

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Cet article a 25 commentaires.

Je confirme, superbe randonnée de 3 jours dans des lieux magnifiques. Le brouillard avait l’avantage en cette période d’automne d’entretenir une atmosphère magique dans les sous bois. Comme l’a dit Oscar Wilde: « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde »

Haha, pas mal la citation Mam’s ! 🙂

je valide trop ce trek ! Ca a l’air vraiment génial! Ca fait un moment que l’Auvergne m’appelle je note ce coin! et PS: votre petite marmotte là elle est trop chou d’amour!!!

C’est effectivement un trek super sympa. L’avantage qu’il a,c’est que je pense qu’il peut être fait en toute saison, même en hiver avec un bon équipement vestimentaire. Donc peu importe la période où tu y vas, tu tireras toujours quelque chose de superbe de ces paysages ! 🙂 Haha, c’est notre nouvelle mascotte, on lui cherche un nom maintenant ^^

Les forêts ont l’air superbes ! Très bonne idée de randonnée.

Hello Les Baroudeurs ! Les forêts étaient magnifiques en effet ! On a adoré ! 🙂 N’hésitez pas à faire cette rando si vous en avez l’occasion !

Super ! C’est notre prochaine rando de prévue Vous êtes parties avec des sacs de quelle contenance, combien de litres ?

Hello ! Cool, vous allez voir c’est un trek très sympa !! Pour les sacs, on avait 20 litres chacune pour les trois jours.

Bonjour et merci pour ce super récit. Nous avons repéré cette randonnée et nous envisageons de la faire très prochainement. Sur les différentes présentations que nous avons pu trouver à droite et à gauche , il est marqué que cette boucle peut être faite en 2 jours. Qu’en pensez vous, cela vous parait il envisageable sans trop se presser? Dans ce cas, où faut il passer la nuit pour que les deux journées soient équilibrées? Merci pour votre aide

Salut Zodo et merci de nous lire. Effectivement, niveaux temps et kilomètres, c’est possible de la faire en deux jours. Mais c’est bien sur le plan logement que ça ce complique. Il n’y a pas de gîtes ou d’hôtel à mi-chemin. Il y a probablement la possibilité de dormir à Olby, mais vous aurez une longue journée le lendemain en sachant qu’il y a le Puy-de-Dôme à grimper à la fin. Sinon l’autre option serait peut-être de camper, mais ça me semble compliqué aussi car entre là où nous nous étions arrêté la première nuit et là où nous avions dormi la seconde, il ne me semble pas que le terrain était approprié (c’était beaucoup d’exploitations agricoles). Mais comme ils disent sur le topo, en demandant aux agriculteurs directement, il y a peut-être possibilité. Sinon l’idée serait d’aller jusqu’à Mazayes le premier jour pour avoir assez de temps le lendemain pour terminer (en comptant le temps pour monter au Puy-de-Dôme et un peu de temps pour rester en haut), ça fait beaucoup d’heure de marche, mais c’est pas impossible.

Quel paysage magnifique, merci pour ces photos 🙂 ! Cela doit être super de partager cette expérience avec une autre personne. Se retrouver dans la nature et de voir à quel point nos problèmes du quotidien sont insignifiants.

Merci à toi de nous avoir lu Florent !! ^^ Nous sommes tellement d’accord avec ce que tu dis là. Nous sommes d’ailleurs nous-même toujours mieux dans la nature que lorsque nous sommes en ville. Ça permet de faire le vide et de sentir qu’il y a beaucoup de pression inutile en ville.

Merci à vous pour le blog 🙂 !

La rando a l’air superbe, ça me donne tellement envie d’explorer l’Auvergne et de découvrir la chaîne des puys ! Je me la note pour ma prochaine visite dans la région, merci 🙂

Salut Céline ! Oui, si tu as l’occasion cette rando est vraiment sympa à faire ! Et les paysages sont super beaux ! 😉

Salut, dis moi pour l’approvisionnement en eau, est-ce que vous avez croisé de nombreux ruisseau le long de la rando ou pas ?

Bonjour Laura, non, il n’y avait pas beaucoup de ruisseaux sur ce chemin mais plusieurs fontaines dans les villages. Télécharge le PDF de la randonnée qui est à la fin de notre article, il y a toutes les informations dessus.

Je ne connaissais pas cette boucle mais je la garde en mémoire pour l’été prochain, ça a l’air très chouette !

C’était vraiment une boucle agréable en effet, tu devrais bien en profiter !

Bonjour, nous partons pour faire la boucle des dômes, votre blog nous a inspiré 🙂 Par contre, j’ai une question « organisation », vous avez indiqué avoir laissé votre voiture au parking des dômes, ce qui nous arrangerait bien pour équilibrer les journées. Mais j’ai lu qu’il était interdit d’y laisser la voiture la nuit. Comment avez-vous fait ? Merci !!

Bonjour Géraldine, Et bien pour le coup, on a fait exactement ce qu’on a dit dans notre article, on a laissé la voiture sur le parking des Dômes. Nous avons fait cet itinéraire il y a 5 ans maintenant, il est fort possible qu’à ce moment-là il n’y avait pas cette interdiction de stationner un véhicule pendant la nuit. Une solution possible est de démarrer ton itinéraire à Laschamps par exemple, le premier village traversé sur l’itinéraire. La boucle sera la même, tu la commenceras et terminera juste ailleurs. Sinon il faudra laisser le véhicule là où tu pourras prendre un bus pour rejoindre la gare du panoramique des Dômes.

bonjour j’ai lu que le parking était interdit la nuit. Vous n’avez pas eu de souci en ce sens?

Bonjour Gaëlle, le parking n’était pas encore interdit à l’époque où nous avons fait l’itinéraire. À aujourd’hui, il vaut mieux trouver une autre solution.

Les paysages ont vraiment l’air magnifique

Magnifique, merci pour avoir partagé votre expérience !

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Tour des lacs du Néouvielle - 3 jours

• Pyrénées / Hautes-Pyrénées / Barèges

• Télécharger le GPX

Une multitude de lacs à découvrir dans la Réserve Naturelle du Néouvielle, département des Hautes-Pyrénées – Auteur : Michel May

De Barèges, Hautes-Pyrénées, prendre la direction du col du Tourmalet, la Mongie. Stationner sur l’immense parking de Tournaboup (gratuit).

Précisions sur la difficulté

Dénivelé modéré. Nécessite une attention due à un balisage pas toujours présent et à la technicité du terrain.

Les infos essentielles

• Carte IGN : TOP 25 1748 ET Néouvielle- Vallée d’Aure Parc National des Pyrénées
• Pensez à réserver les refuges
• Altitude minimale : 1464 m
• Altitude maximale : 2509 m
• Distance : environ 42 km
• Horaires : comptez entre 25 et 30 h sur 3 jours
• Balisage : type / couleur GR 10 / hors sentier/ GR10C/ hors sentier/ GR10

Chargement de la carte en cours

Jour 1 : Du parking de Tournaboup (1464m) au refuge du lac d’Orédon (1849m) en passant par la hourquette d’Aubert (2498m)

• Distance : 14 km
• Dénivelé + : 1000 m
• Dénivelé - : 600 m

Départ du parking de Tournaboup. Sentier à proximité des télésièges. On prend le GR10 en direction du pont de la Gaubie puis de Pountou. On laisse le GR10 pour prendre à droite un sentier hors GR pour le lac dets Coubous (2064m), les pâturages disparaissent laissant la place au minéral.

On contourne ce premier lac par la gauche pour atteindre le lac Dera Yunco ou de la Jonquière et continuer la sente proche de deux laquets (2125m).

Au-delà de ces laquets, une intersection de sentiers à peine perceptibles, on poursuit la sente de droite qui conduit au Lac Blanc.

La sente de gauche conduit au Lac de Tracens. Nous en avons fait l’aller-retour, il est à proximité de ce circuit.

Après le Lac Blanc, on continue l’unique sentier qui conduit au Lac Nère, au Lac Estagnol (2274m) et à la hourquette d’Aubert (2498m).

Après une raide montée dans le minéral, on arrive à la hourquette d’Aubert. Un magnifique panorama s’étale à perte de vue.

À droite la crête d’Espade, la Brèche de Chausenque, le Pic de Néouvielle, le Pic des Trois Conseillers et devant, trois magnifiques lacs : les lacs d’Aubert, d’Aumar et une partie des Laquettes.

Pour l’après-midi c’est un dénivelé négatif jusqu’au refuge d’Oregon. La descente de la hourquette s’effectue sur un grand pierrier.

Ayant atteint les berges des magnifiques lacs d’Aubert et d’Aumar, ou se croisent promeneurs et randonneurs, une nouvelle pause est indispensable pour profiter de ces lieux magiques.

On laisse le GR10 à gauche pour prendre la direction du barrage. Ne pas franchir le barrage. Au pied de celui-ci et à gauche la sente conduit vers les Laquettes puis au parking payant du lac d’Orédon On atteint le refuge au bord du lac.

Fin de la première étape

Jour 2 : Du refuge du lac d’Orédon (1849m) au refuge de Campana de Cloutou (2225m) en passant par le col de Bastan (2509m)

• Distance : 12 km
• Dénivelé + : 1100 m
• Dénivelé - : 700 m

Départ refuge du lac d’Oredon (1874m) : on remonte un peu la route vers le parking, puis une sente à droite qui va sur le deuxième hôtel d’Orédon. On remonte une autre portion de route goudronnée et le premier sentier balisé à droite. Il rejoint par un sous-bois le GR 10 et le col d’Estadou (2260m)

Le col franchi, on descend le GR 10 le vallon herbeux et la pinède de Lude pour arriver au bord du lac de l’Oule (1824m).

Par la gauche, on longe le lac, on laisse la cabane de l’Oule sur notre gauche. On passe le ruisseau de Port Beilh et on atteint la cabane de la Lude.

Dans le tournant du lac, on remonte le GR10 à gauche délaissant les deux sentiers suivants situés à gauche.

On atteint progressivement la cabane de Bastan (2144m),

Au sentier suivant prendre a gauche le GR 10 C. (celui de droite GR 10) continue sur Vieille-Aure St-Lary-Soulan.

À présent, direction col de Bastanet. On chemine, passant le lac inférieur (2158m), le lac du milieu (2222m) le refuge de Bastan (2248m). Tout au long du sentier, on reste émerveillé par la beauté de la nature et toutes ces étendues d’eau.

Après une collation au refuge de Bastan, le sentier grimpe toujours, passant au pied du lac Supérieur ou quelques pêcheurs à la mouche tentent de capturer truites ou ombles. On atteint le col de Bastanet (2509m) à travers un chaos de roches.

À son somment, un admirable panorama s’étend à perte de vue. Au loin, le Pic du Midi, en contrebas le lac de la Hourqette et d’Arrédoun, et plusieurs petits laquets sans noms.

Toujours sur le GR 10, avec un peu d’avance, on contourne le lac d’Arrédoun pour arriver au refuge de Campana de Clouton (2225m) au pied de son lac du même nom. Un refuge typique et semblable à celui de Bastan, perdu dans l’immensité rocheuse. En attendant le souper, on fait le tour du plateau et pour admirer les Laquettes et lac de Gréziolles.

Fin de notre deuxième étape.

Jour 3 : Refuge de Campana de Cloutou (2225m) au parking de Tournaboup (1464m) en passant par la hourquette de Caderolles 2495m et la hourqette de Nére (2465m)

• Distance : 13 km
• Dénivelé + : 450 m
• Dénivelé - : 1200 m

Cette troisième étape demande un peu plus d’observation et sera plus difficile avec l’ascension de deux cols

Départ du refuge de Campana de Clouton. On revient sur les pas de la veille GR 10, jusqu’au pied du lac de la Hourquette, puis on bifurque à droite pour prendre la sente de la hourquette de Caderolles (2495m) Points de vues remarquables de part et d’autres dès qu’on arrive au col.

La descente est raide et caillouteuse sur le versant du lac de Bastan ou de Port Bielh. Points de vues remarquables sur le pic de d’Aygues Cluses (2620 m) et la hourquette de Nére (2465 m) et à gauche un des laquets de Port Bielh et le lac Nére.

Le sentier de retour est situé entre le lac Bastan ou de Port Bielh et le lac Nére.

Arrivé à mi-parcours du lac de Bastan, on laisse à gauche le sentier des laquets de Port Bielh et on longe le lac. On traverse le ruisseau, puis on continue le long du lac, puis on pique légèrement vers le lac de Nére pour prendre la trace de la hourquette de Nére. Encore un dénivelé positif pour atteindre le col, très belles vues sur la réserve du Néouvielle.

Une fois arrivé à la hourquette de Nére, on redescend tranquillement en longeant le lac dAgalops par la gauche. On suit la sente proche du ruisseau laissant le lac de Coueyla ainsi que la cabane d’Aygues Cluses à gauche. La sente, en zone humide arrive sur le GR10 (col de Madamète - parking de Tournaboup)

Le retour s’effectue par le GR10 longeant le ruisseau Reste 650m de dénivelé passant par la cabane de la Pegue et la vallée d’Aygues Cluses et retrouver le parking de Tournaboup.

Ces trois jours de randonnée dans un paysage original de massifs, d’arêtes granitiques de lacs de végétation exceptionnelle et accompagné d’une météo parfaite, ont été un enchantement pour les yeux et le moral.

Nous garderons un excellent souvenir de cette randonnée.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 14 septembre 2017

Dernière modification : 30 avril 2024

144 membres ont cette randonnée en favori !

Auteur : Michel May

Avis et commentaires ( 5  | 2 avis )

Prenez votre plus belle plume ! 😊

Merci pour ce topo sur cette randonnée magnifique avec de nombreux lacs à découvrir tout le long. Très beau parcours que nous avons bien apprécié.

Parcours effectué fin août. Superbe itinéraire et très bien décrit et balisé. Merci .

Bonjour Je viens faire le tour la semaine prochaine avec ma fille sur 3 jours en bivouacs. Pour affiner notre date de départ je souhaiterais avoir les renseignements météo fiables et n’étant pas de la région quel site me recommandez vous ? Merci d’avance 😊

Bonjour, A plusieurs reprises, ce circuit passe à des cols situés à 2500 m d’altitude donc probablement enneigés dans un mois. Donc les crampons/piolets peuvent s’avérer nécessaires.

Bonjour Romane. Essaye de consulter les Webcams du secteur pour avoir une première idée !

Bonjour ! J’aimerais faire ce circuit à la mi mai avec des amis, quel est votre avis sur la période ? Pourriez-vous m’indiquer où je peux consulter l’état d’enneigement ? Merci !

Une merveilleuse boucle de trois jours au cœur de la réserve naturelle du Néouvielle, pendant laquelle les sommets granitiques côtoient le bleu profond des nombreux lacs. La première étape s’apparente à une longue montée dans un cadre idyllique jusqu’à la Hourquette Nère, depuis laquelle la perspective sur une enfilade de lacs est somptueuse. Il s’agit ensuite de passer entre le lac Nère et le lac de Port-Bielh avant d’attaquer la très raide ascension de la Hourquette de Caderolles. Encore un petit effort et l’on arrive au col de Bastanet avant une longue descente vers le refuge de Bastan. La deuxième étape, plus simple et plus courte, commence par des reflets magiques dans le lac de Bastan inférieur, avant de bifurquer vers le grand lac de l’Oule. S’ensuit un gros raidillon en sous-bois qui mène au col d’Estoudou, depuis lequel un vertigineux belvédère (précipice de 500 mètres) s’offre à nous. D’ici, un aller-retour vers le Soum de Monpelat (2475 mètres) est possible, voire souhaitable ! La fin du parcours correspond à une longue descente vers le lac d’Orédon, d’où l’on peut admirer un très beau coucher de soleil. La troisième et dernière étape réserve en premier lieu une belle collection de lacs (les Laquettes, le lac d’Aubert puis le lac d’Aumont), avant de traverser un gigantesque pierrier puis d’attaquer la Hourquette d’Aubert. Dès lors, il ne reste plus qu’à descendre et s’émerveiller devant d’autres paysages de lacs et de pierriers…

Bonjour, septembre est une excellente période pour randonner. le flux touristique a disparu . vous retrouverez les conseils dans les divers commentaires que j’ai pu poster. liens divers sur le parc national de Néouvielle, les refuges, les distances, les dénivelés. n’oubliez pas la carte IGN Néouvielle vallée d’Aure Parc National des Pyrénées 1748ET bonne randonnée Michel

Bonjour, je ne suis pas encore certains de ma randonnée mais votre périple m’a bien plu. Je prévois de partir avec un amis la première semaine de septembre 2021. Nous sommes de bons marcheur, toutefois ce sera notre 2 e randonnée de plusieurs jours. Nous avons fais le tour du puy mary en 2 jours ( 3 prévues sur le topoguide ). Avez vous quelques conseils à nous donner sur votre randonnée avant de valider notre destination. Merci

Cette randonnée, je l’ai effectué en septembre 2017. les conditions météorologiques étaient excellentes et les refuges n’étaient pas surchargés

Pour votre projet pour la fin du mois de Mai, personnellement cela ma paraît prématuré.

Fin mai et première quinzaine de juin, il y a encore de la neige en altitude.

Il y a des éléments très importants à prendre en considérations.

1) Etat de l’enneigement restant (la neige fait disparaître les traces des sentiers et le balisage est absent) donc plus de repères

2) les prévisions météorologiques (les précipitations pluie, orage, neige)

3) L’ouvertures des refuges

C’est à partir de cette analyse que vous pourrez estimer le départ de votre randonnée.

N’oubliez pas, Une randonnée est toujours en fonction de ses moyens physiques et matériels

Voici deux citations pour que la randonnée en montagne reste un plaisir

La montagne n’est ni juste ,ni injuste, elle est dangereuse

Qui prend conseil franchit la montagne ; qui n’en prend point fait fausse route même en plaine

Bonne randonnée

Bonjour, Quand avez-vous effectué cette randonnée ? Je souhaiterais la faire sur 3 ou 4 jours également la dernière semaine de Mai. Pensez-vous que les conditions soient bonnes par rapport à la neige etc ? Merci d’avance, Laurie

C’est un bon projet.

C’est tout a fait possible d’effectuer la randonnée de la réserve de Néouvielle sur 4 jours pour bien s’imprégner de la nature de ce magnifique endroit des Pyrénées

Attention, dans la Réserve Naturelle du Néouvielle, le bivouac est autorisé de 19h à 9h uniquement sur les aires de bivouac aux abords des lacs d’Orédon et d’Aubert.

Pour les autres bivouacs, il faudra sortir de la réserve naturelle de Néouvielle, à l’EST après le lac de L’Oule sur le GR10C , en respectant les horaires réglementés du bivouac.

Le bivouac, c’est toujours à l’appréciation de chacun et du temps de marche parcouru pour faire la pause du soir, donc, je ne donnerais pas de lieux précis.

Éviter de vous surchargé de matériel et de nourriture. Il y a quatre hébergements en périphéries de la réserve de Néouvielle ou l’on fait de belles rencontres pour partager ses randonnées . le refuge du lac d’Orédon, le refuge auberge de l’Oule, le refuge Bastan et le refuge de Campana.

En mai et juin, si ce n’est pas la pleine saison de la randonnée, pensez à réserver l’hébergement ou la demi –pension.

Vous trouverez sur Internet une mine d infos et topos intéressants qui relatent la Réserve Naturelle de Néouvielle et les ouvertures des hébergements et N° de Tél. Pensez a vous procurer la carte IGN 1748 ET Néouvielle Vallée d’Aure qui peut être utile aussi pour des variantes.

j’ai hâte de voir votre circuit sur le site Altituderando

Bonne Randonnée

Merci beaucoup pour ce super topo ! Je pense le suivre bientôt, mais plutôt sur 4 jours, histoire de bien profiter des paysages et de se remettre en jambes pas trop violemment.

Toi qui as parcouru ces sentiers, aurais-tu des suggestions de lieux appropriés et beaux pour les bivouacs dans une logique de 4 jours ?

Merci encore !

Je suis novice en randonnées de plusieurs jours et je voulais savoir si ce circuit était envisageable pour une débutante ?

Merci d’avance.

Bonjour, suite a votre question, et pour le tour des lacs du Néouvielle, voici un lien qui vous dit ou bivouaquer. quand au refuge de Bastan et de Campana de Cloutou qui seraient hors zone de la réserve nationale, le mieux c’est de leur demander.

voici leurs numéros de téléphone

pyrenees-parcnational.fr/...

Refuge Campana de Cloutou Réservation par téléphone/mail Le refuge est gardée du 30 mai au 30 septembre 2019

• Période non gardé : 06 72 25 74 56 et/ou [email protected]
• Période gardée appelé le : 09 82 12 61 87 (merci de ne pas envoyer de mail et effectuer vos réservations par téléphone)

Refuge de Bastan Au refuge : 05 62 98 48 80 Portable : 06 950 68 940

J’aurais aimé savoir si vous saviez si il était possible ou toléré de camper avec une tente autour des refuges ?

Merci d’avance

Effectuer le circuit en deux jours n’est pas impossible. En fonction des refuges, sur deux jours, il y aura un parcours d’une durée moyenne que chaque randonneur habitué à la montagne peut réaliser et le second parcours d’une durée plus longue demandera une capacité d’endurance et de résistance physique plus importante

Il faut garder à l’esprit que la randonnée en montagne doit rester un plaisir

Possibilités : 1er jour : Tournaboup – Refuge d’Orédon 15 km ou Tournaboup- Refuge de Bastan 22,5 km 2 e jour : refuge d’Orédon – Tournaboup 23 km ou Refuge de Bastan- Tournaboup 15,5 km

le parcours en boucle : circuit été ou automne sans neige

Parking de Tournaboup, Hourquette d’Aubert , refuge lac d’Orédon, col d’Estoudou, cabane de la Lude, refuge Bastan, col de Bastanet, Hourquette de Caderolles, lac de Port Bielh, Hourquette de Nerè , lacs d’Agalops, cabane de la Pègue, parking de Tournaboup.

Quand à la vitesse moyenne de marche, cela dépend de nombreux paramètres. Voici un lien que vous pouvez consulter pour vous donner une idée randonner-malin.com/estim...

Distances et Dénivelés

Distance à plat Parking Tournaboup – Refuge du lac d’Orédon environ 15 km Refuge du lac d’Orédon- refuge de Bastan environ 7. 5 km Refuge de Bastan- Col de Bastanet environ 2 km Col de Bastanet - Hourquette de Nère environ 4 km Hourquette de Nère – parking de Tournaboup environ 9. 5 km

Les dénivelés Parking Tournaboup - Hourquette d’Aubert +1034 m Hourquette d’Aubert – refuge du lac d’Orédon - 650 m

Refuge du lac d’Orédon – col d’Estoudou + 442 m Col d’Estoudou - cabane de la Lude - 442 m

Cabane de la Lude – refuge d Bastan + 430 m Refuge d Bastan - col de Bastanet + 261 m Col de Bastanet Hourquette de Caderolles - lac de Port Bielh - 224 m Lac de Port Bielh – Hourquette de Nerè + 180 m Hourquette de Nère - parking de Tournaboup - 1000 m

d’autres variantes sont possibles : voir carte IGN Néouvielle vallée d’Aure Parc National des Pyrénées 1748ET

N’oublier pas de réserver le ou les refuges

J’espère que ces informations vous permettrons de réaliser votre projet Bonne randonnée

Bonjour, Est-ce que vous avez la dénivelée cumulée par jour et les temps approximatifs par jour ? Je voudrais savoir si il est possible de faire les jours 2 et 3 en un seul ? Merci

Les Pyrénées comptent un très grand nombre de barrages ou lacs artificiels. Ces ouvrages servent essentiellement à la production d’hydroélectricité mais aussi à la régulation des cours d’eau et au stockage de l’eau pour l’irrigation des plaines.

Certains lacs ont un niveau bien bas !

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Tour des aiguilles rouges

Trek de 3 jours pour faire le tour des Aiguilles Rouges

Voici un bel itinéraire de randonnée sur 3 jours dans les Alpes .

Topo de la randonnée

• Durée : 3 jours
• Pays : France
• Massif : Alpes
• Département : Haute Savoie
• Difficulté : Difficile
• Distance : 54,5 km
• Dénivelé positif : 4025 m
• Informations supplémentaires : Neige possible, auberge ou refuge, Bivouac autorisé, Panorama, Lac, Parking

Où dormir sur le tour des Aiguilles Rouges ?

Le bivouac est autorisé sur le massif de 19h a 8h du matin, bien sûr en respectant les lieux.

J’avais choisi de faire ce trek sur 3 jours (possible sur 4) et en total autonomie (tente et nourriture lyophilisée)

Pour le bivouac j’avais choisi:

1- le tour des lacs des Cheserys

ou un spot un peu avant le lac de persévérance (si le trek sur 4 jours).

2- À côté du refuge du Bellachat (attention pas d’eau à proximité 30min de marche pour le lac du Brévent ou achat en bouteille au refuge).

3- Un plateau d’alpage juste avant la montée du col de Salenton pour gagner du temps sur l’étape du 3 eme jour.

mais possibilité de rester à côté du chalet de Villy avec source d’eau.

ou de bivouaquer à côté du refuge de Moede Anterne

Pour les nuits en refuges vous avez la possibilité en réservant de passer par les refuges :

• SI en 4 jours le refuge du lac Blanc (plutôt très mauvais accueil même si le cadre est magnifique) ou refuge de la Flégère
• Refuge du Bellachat
• Refuge de Moede Anterne
• Refuge de Pierre a Bérard

Jour 1 : Col des Montets - Refuge du Bellachat

Le départ se fait au Col des Montets.

Monter jusqu’au Lac Blanc – Col des Glieres – Col Cornu – Col du Brevent— Brevent -bivouac à côté du refuge du Bellachat.

Superbe étape (possibilité de faire moins de dénivelé en passant par la Flegere et en rejoignant le refuge Bellachat sans monter par le Brevent).

Attention, il y a peu de points d’eau potable sur cette étape, eau dispo avec filtre ou Micropur.

19,5km 1850d+

Jour 2 : Refuge du Bellachat - Col de Salenton

Refuge du Bellachat – Brevent – Col du Brevent – refuge Moede Anterne – Chalet de Villy – bivouac un peu plus haut avant la montée du col de Salenton

17,7 km 1083 d+.

Jour 3 : Col de Salenton - Col des Montets

Col de Salenton – Mont Buet (optionnel) – refuge de Pierre à Berard – cascade de Berard – retour col des Montets

Le mont Buet est un aller-retour depuis le carrefour plus bas que le col de Salenton, ça grimpe raide mais c’est l’un des plus beaux sommets que j’ai fais. Le Mont Blanc des dames, comme on l’appelle, offre un panorama à couper le souffle !

17 km 1100 d+ 1750d-

A propos de l'auteur

Fred valentin

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3 réflexions sur “tour des aiguilles rouges”.

Hello, En quelle année as-tu fait le trek stp ? 2022 j’ai l’impression mais j’aimerai confirmer avec toi. On est parties pour le faire en bivouac full autonomie aussi, mais on veut juste s’assurer qu’on puisse bivouaquer partout. Merci par avance pour ton aide 🙂

Oui du 3 au 5 août 2023 Et j’avais fais la première partie avec bivouac prêt du lac de persévérance le 14 juillet 2023

Tu peux bivouaquer sans soucis en respectant les règles Seul le lac blanc est interdit dans un rayon de 100 où 200 autour il me semble et les lacs des cheserys faut se déclarer sur l’application de Chamonix depuis cette année

Pour les lieux où moi j’ai bivouaquer les règles sont tjs les mêmes, le Bivouac est tolérer entre 19h et 8h du matin (je suis toujours partie vers 6h le matin)

Je suis aller faire le tour des fiz juste à côté y’a deux semaines en bivouac toujours aussi et j’ai croiser des gens à moede anterne qui faisait le tour des aiguilles et ils avaient aussi bivouaquer prêt du bel achat et le soir suivant entre le chalet de villy et le col de salenton

3 au 5 août 2022 pardon

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Nature Publié le 10/04/2024

On s’embarque tous pour une belle aventure ! C’est parti pour trois jours d’itinérance sur le toit du Jura, entre Mijoux et Confort.

Objectif : savourer chaque moment et en prendre plein la vue ! Voici tous nos conseils pour bien préparer et profiter de votre randonnée dans le Jura sur 3 jours.

La contemplation, c’est suspendre le temps à coups de beauté. 

Préparation de votre trek dans le Jura

Avant de vous embarquer sur votre circuit, il est important de préparer votre randonnée et vos affaires avec minutie. Et oui, une randonnée en boucle de 3 jours dans le Jura, ça s’organise à l’avance, sous peine de faire face à quelques déconvenues !

Jouer la carte de la sécurité

S’il y a bien une chose qu’il ne faut pas négliger lors d’une randonnée en itinérance, c’est la sécurité. Faire une mauvaise chute ou se perdre sont des désagréments qui peuvent vite survenir si on n’est pas prudent.

Avant de partir, pensez donc à regarder la météo pour vérifier que les conditions de votre trek de 3 jours dans le Jura soient optimales. Révisez votre itinéraire et équipez-vous d’une carte IGN pour ne pas vous perdre, ainsi que d’une boussole. Vérifiez également la réglementation en vigueur dans les zones situées en réserve naturelle.

Prévoir où dormir et manger

Randonner c’est bien, mais sur un trek de 3 jours, vous allez devoir prévoir où dormir et comment vous sustenter. Vous pouvez vous équiper d’une tente pour bivouaquer ou réserver vos nuits dans des refuges de montagne .

Pour la nourriture, prenez des aliments simples à préparer et pensez à prendre un réchaud et des gamelles. Pâtes, riz, galettes et barres de céréales sont les aliments phares de tous les randonneurs !

Préparer son équipement

Une randonnée en boucle de 3 jours dans le Jura implique forcément l’achat d’un bon sac à dos. En effet, une itinérance comme celle-ci exige un bon sac à dos qui pourra monter jusqu’à 10 kilos selon vos besoins. Mais on vous le garantit, le jeu en vaudra la chandelle ! Dedans, vous devrez en effet y mettre :

• Vos affaires de rechange ;
• Des vêtements techniques et chauds pour vous protéger ;
• Des lunettes de soleil ;
• Votre nourriture et votre eau ;
• Une lampe frontale ;
• Des bâtons de marche, etc.

Faites une liste avant de partir pour être sûr de ne rien oublier !

Pensez à l’eau

L’eau est la ressource la plus importante de votre parcours. Vous devez donc impérativement vous renseigner sur les lieux de réapprovisionnement. Pensez également  à vous équiper de pastilles de purification au cas où l’eau ne soit pas potable : vous pourrez ainsi la boire sans problème !

Quand programmer sa randonnée en boucle de 3 jours dans le Jura ?

Si vous voulez pouvoir profiter de superbes panoramas ensoleillés et d’un temps clément (et pas trop froid !), il est préférable d’organiser votre trek en itinérance dans le Jura en été ou au printemps.

En hiver, vous devrez forcément vous équiper de raquettes et prévoir des tenues bien plus chaudes. Le temps sera également plus incertain, ce qui pourrait rendre certaines parties de votre circuit plus dangereuses.

Jour 1 de la randonnée du Jura en 3 jours : l’ascension

Distance  : 13 km Dénivelé  : 1083 D+ / 627 D-  Itinéraire : départ de Mijoux et ses charmantes fresques . S uivre le balisage banc et rouge du GR 9 qui monte direction du Col de la Faucille . P rendre à droite des rails de la luge d’été . S uivre Grand Mont Rond, puis Colomby de Gex . Descendre sur le col de Crozet et la télécabine de la Catheline . Arrivée au refuge de la Loge. Nuit  : refuge de la loge (la nuit doit être réservée en amont).

Avant de partir, sachez que notre agence de l’Office de Tourisme à Mijoux est ouverte si vous avez besoin d’informations de dernière minute.

Cette première journée s’annonce sous les meilleurs auspices, le temps est au rendez-vous. Le départ de Mijoux est idyllique. Les fresques et le sentier des arts nous mettent en appétit, ou devrais-je dire en jambes !

La vue époustouflante au sommet du Grand Mont Rond (1614m) nous conforte dans le fait que nous avons une chance immense de pouvoir profiter d’un tel panorama. D’ici, nous pouvons en effet admirer le lac Léman, Genève et même le Mont Blanc en arrière-plan. Un vrai décor de carte postale ! Les troupeaux de vaches et les sons des clarines nous mettent dans l’ambiance jurassienne. Quel joli spectacle !

Jour 2 du trek dans le Jura : au-dessus du monde

Distance  : 10,9 km Dénivelé  : 624 D+ / 638 D-  Itinéraire : a u départ du refuge de la Loge, suivre la direction « sous le crêt » une bonne heure et demi pour arriver au point culminant du massif du jura : le Crêt de la Neige 1720m . Ce beau sentier aérien mène ensuite au sommet du Reculet (1719m) et succinctement sur différentes crêtes. Une variante existe, pour les plus téméraires (et si le temps le permet). U n chemin mène à la grotte Marie du Jura. Le chemin s’enfonce ensuite dans les sous-bois, puis arrivée au Refuge du Gralet . Nuit  : refuge du Gralet (la nuit doit être réservée en amont).

Cette journée est, à notre goût, la plus vertigineuse ! Nous profitons en effet d’une vue sensationnelle sur le Mont Blanc pile en face de nous depuis le Crêt de la Neige, le plus haut sommet du Jura.

Après l’avoir atteint, nous continuons jusqu’au Reculet, le deuxième sommet le plus haut du Jura. Le passage entre le Crêt de la Neige et le Reculet est d’un charme fou, unique dans le Pays de Gex. La redescente sur le Chalet du Gralet est à mon sens la plus belle partie de la balade. Le paysage qui se dessine sur la crête abrupte nous donne l’effet d’être au-dessus de tout et tout le monde !

Le Gralet se situe en lisière de forêt, et la petite ascension sur la crête qui le surplombe est à gravir au coucher et au lever du soleil pour pouvoir profiter pleinement du lieu. Couleurs et panorama grandiose garantis pour le deuxième jour de notre trek dans le Jura !

Jour 3 de la randonnée en itinérance : la redescente

Distance  : 14,3 km Dénivelé  : 320 D+ / 1198 D-  Itinéraire : au départ du refuge, prendre direction la Poutouille. La première partie de la journée se fait dans les bois. Suivre l’itinéraire du GR9 jusqu’au 6ème kilomètre. Entamer la descente sur Menthières (plusieurs chemins possibles.) À ce point, effectuer 2 km sur la route (passer à droite des remontées mécaniques) jusqu’à « Sous les Moraines ». Prendre direction Confort, un petit chemin sur les crêtes de Charmy descend jusqu’au village de Confort. Transport : Pour le retour sur Mijoux ou pour prendre le train jusqu’à Bellegarde-sur-Valserine : Prendre la ligne de bus 153 .

Cette dernière journée au paradis se fera au son des chants des oiseaux et à la contemplation des paysages multicolores que nous offre la nature. Il nous reste encore 14km à parcourir avant d’arriver au village de Confort, mais nous voulons profiter à fond de nos derniers moments de notre randonnée dans le Jura sur 3 jours.

Nous prenons donc le temps d’observer les différentes essences d’arbres présentes sur la partie du sentier dans les bois. Celles-ci nous permettent de bien nous reconnecter avec l’essentiel : la nature. De quoi revenir avec un surplus d’énergie !

La redescente sur Menthières nous offre une belle vue sur la vallée de la Valserine et sur le Crêt de Chalam, qui pointe son nez juste en face de nous. Tiens, tiens… une future idée de randonnée au Crêt de Chalam ?

Enfin, nous arrivons au village de Confort, dernière étape de notre trek de 3 jours dans le Jura. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à retourner sur Mijoux en bus et profiter d’un bon repas chaud bien mérité. Ce qui est sûr, c’est que les souvenirs de cette fabuleuse aventure resteront gravés à vie !

À vous d’essayer maintenant !

3 jours de trek autour du massif du Balaïtous

Un été sportif en france.

Été 2020 : des congés à rester chez soi pour certains ou des vacances en France pour la plupart. En effet, ça n’a pas manqué pour nous puisqu’on a embarqué nos sacs à dos pour faire une randonnée dans les Pyrénées comme l’année dernière. D’ailleurs, vous vous souvenez de notre trek de 3 jours au départ de Cauterets ? Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à aller voir sur le blog pour une petite piqûre de rappel. En fait, on a tellement aimé ce type d’escapade qu’on a décidé de renouveler l’expérience cette année. 

Le Tour du Balaïtous, un nouveau challenge

Cette fois-ci, nous étions une équipe de 7 randonneurs pas très réguliers – mais plus ou moins sportifs et surtout très motivés – pour faire une randonnée dans le massif du Balaïtous en 3 jours. Ambitieux ? Peut-être, mais on l’a fait ! Le circuit est à cheval entre la France et l’Espagne, fait une boucle autour du pic du Balaïtous (un des plus hauts des Pyrénées – 3144 m) et longe également une multitude de lacs. Nous étions tous équipés d’un beau backpack qui pesait environ une dizaine de kilos (plus ou moins selon le gabarit de chacun). Et oui, il fallait bien prendre de quoi se nourrir ! Et accessoirement, de quoi dormir en tente et s’habiller. La randonnée était en autonomie quasi complète, nous avons mangé un soir dans un refuge. 

Alors, sans plus attendre, on vous détaille toutes les étapes dans cet article !

Résumé des 3 étapes :

Jour 1 : Plan d’Aste – Refuge de Migouélou

• * Temps de marche estimé : 2h30 
• Dénivelé : +880m

Jour 2 : Refuge de Migouélou – Refuge de Respomuso

• Temps de marche estimé : entre 7h et 10h 
• Dénivelé : +800m

Jour 3 : Refuge de Respomuso – Plan d’Aste

• *Temps de marche estimé : 4h30 
• Dénivelé : +200m

*Temps de marche estimé sans compter les pauses

Notre excursion en quelques chiffres

• 7 randonneurs et 3 tentes
• 34 kilomètres parcourus
• 1880m de dénivelé positif
• Encore beaucoup trop de barres de céréales …

♡ Les plus beaux spots de la randonnée 

• Refuge et lac de Migouélou
• Col d’Artouste 2472 m
• Col d’Arrémoulit et lacs d’Arriel
• Refuge et embalse (barrage) de Respomuso
• Campo Plano
• Lacs de Remoulis
• Lac de Suyen

⚠️   Infos à ne pas prendre à la légère   

• 📶  Niveau de difficulté : randonneurs réguliers d’après le guide que nous avons suivi. Alors, mettons nous d’accord sur ce qu’on entend par “randonneurs réguliers”. On pense sincèrement qu’il faut être de base un très bon marcheur et être un minimum sportif pour assumer la rando en 3 jours. Notre but n’est pas de vous décourager bien au contraire ! Pour le coup, on s’est un peu fait avoir sur le timing notamment sur la deuxième journée. On vous raconte pourquoi dans le « Jour 2 ». Tout ça pour vous dire que pour profiter au maximum, on vous conseille de faire cette randonnée en 4 jours. Le deuxième soir, il est donc possible de dormir au refuge d’Arrémoulit, avant de franchir la frontière espagnole le lendemain. 
•  🌤 Météo : Le Sud-Ouest est connu pour ses violents orages en période estivale, notamment sur le massif du Balaïtous ! Heureusement, nous avons eu globalement un temps magnifique, avec seulement quelques gouttes de pluie le premier soir. Toutefois, pensez à vous équiper pour toutes les conditions météo (oubliez la combinaison de ski par contre, votre dos vous remerciera). 
• 🏞  Sentiers : Passages très rocailleux par moment, comme l’arrivée au barrage de Migouélou et le passage du Col d’Arrémoulit. De bonnes chaussures de randonnée sont donc vivement recommandées ! La dernière étape n’est quasiment que de la descente, alors ménagez vos genoux avec des bâtons ou une genouillère si vous êtes sensibles. 

🚘 Comment se rendre au Plan d’Aste, le point de départ du trek  ?

Pour accéder au Plan d’Aste, le meilleur moyen de transport pour y aller reste la voiture.

Comptez 1h10 de route si vous êtes à Tarbes ou alors 2h30 depuis Toulouse. Ensuite, à Argelès Gazost, suivez la route du Val d’Azun (D918) jusqu’à Arrens Marsous. Puis, prenez la route du barrage du Tech (D 105) sur la gauche. Continuez ensuite sur près de 3 kms la route, puis laissez votre voiture sur un petit parking sur la droite, au départ du sentier vers le refuge de Migouélou. 

📝 Journal de bord en randonnée

Jour 1 – mardi 28 juillet 2020 .

Météo : Première montée sous un brouillard persistant avec quand même quelques éclaircies motivantes. Nuages bas avec une petite bruine rafraîchissante. Soleil avec quelques nuages en fin d’après-midi jusqu’au refuge. Puis, quelques gouttes de pluie le soir.

13h30 : Départ du parking du Plan d’Aste.

À première vue, la montée que l’on voit depuis le parking est assez impressionnante ! Sans plus attendre, on commence donc la randonnée du jour avec un bon petit cardio pour se mettre en jambe. Mais rassurez-vous, il y a quelques passages ombragés pour souffler. Peut-être même que vous aurez la chance comme nous de bénéficier d’une brume rafraîchissante. 

Au bout de 30 minutes de marche, vous pouvez choisir entre deux sentiers. Soit à gauche en passant dans le bois avec un chemin ombragé ou alors continuer à droite pour profiter de la vue sur les paysages alentours. Nous avons opté pour la belle vue mais malheureusement, un vilain brouillard en a voulu autrement. 

15h15 : Pause pique-nique revigorante où l’on a mangé nos sandwichs achetés en boulangerie le matin même à Tarbes. 

Après la pause, nous avons continué de monter, puis la brume s’est peu à peu estompée.

17h00 : Nous sommes passés au dessus des nuages, et nous avons maintenant le barrage de Migouélou en vue ! Mais avant d’y parvenir, il nous faut traverser un long passage rocailleux.

17h45 : Arrivée au refuge de Migouélou ! Youpi, c’est déjà la fin de la première étape. Après cette montée, on a tout de même bien mérité un petit remontant au refuge et un petit bain vivifiant dans le lac pour les plus courageux.

Mais avant d’entamer la soirée, un dernier petit effort reste à faire. D’abord, il faut aller planter la tente ! D’ailleurs, gardez à l’esprit que la zone de bivouac n’est pas toujours juste à côté du refuge, il faut parfois grimper encore un peu pour y accéder. 

Ce soir-là, il est annoncé une pluie de météores. Nous avons donc attendu avant de nous coucher pour espérer en voir quelques unes, en vain. Nos amis les nuages, toujours au rendez-vous quand on ne les attend pas ! On a tout de même eu droit à un joli coucher de soleil.

Jour 2 – Mercredi 29 juillet 2020

Météo : Temps très agréable avec du soleil et des nuages. Les températures étaient supportables, il faisait même un peu frais au niveau des cols.

6h : Réveil de bon matin car une grosse étape nous attend aujourd’hui. D’après le guide que nous avons suivi, nous sommes censés marcher 7h. Pour autant, on prend le temps de bien se mettre en condition et de prendre un petit déj’ de champion.

D’ailleurs, si vous êtes intéressés de savoir comment on se nourrit en randonnée, on vous invite à découvrir l’article dédié à ce sujet 👉🏼  juste ici !  

8h : Départ du refuge de Migouélou. Pour la première étape de la journée, on se dirige vers le Col d’Artouste. Depuis le refuge, on aperçoit les lacets que nous allons emprunter. C’est impressionnant vu d’en bas, mais c’est largement faisable !

9h30 : Arrivée au Col d’Artouste qui est à 2472 m, autant vous dire que ça rafraîchit ! Sans tarder, on enfile une veste et on apprécie la vue avec une petite barre de céréales réconfortante. 

On reprend “la route” direction le Lac d’Artouste. La première partie de la descente du col fut assez … coriace, avec des passages très escarpés. Heureusement, il en faut pour plus nous fatiguer.

On longe maintenant les lacs de Carnau , et les nuages laissent place au soleil en même temps. L’environnement avant d’arriver au barrage d’Artouste change. Les paysages semblent plus verdoyants, plus apaisants. Ou alors c’est notre vision qui a changé, après cette sacrée descente, tout nous semble paisible maintenant !

Attendez-vous à voir un peu de monde au niveau du lac. En effet, un train jaune amène les touristes jusqu’au lac, à travers la vallée du Soussouéou . C’est le train le plus haut d’Europe (2000m), et je pense que les paysages doivent être magnifiques à admirer depuis son siège. Mais nous, on préfère marcher !

12h10 : Arrivée au Lac d’Artouste : on traverse le barrage et on prend une petite pause bien méritée, même si il nous reste encore un moment avant la pause déjeuner, que l’on veut faire au refuge d’Arrémoulit. 

13h15 : Début d’une sacrée montée inattendue sous un soleil de plomb. Franchement, cette ascension nous a mis KO !  

14h : Arrivée tant attendue au refuge d’Arrémoulit où on a pique-niqué du pain, du fromage et du jambon sec : so frenchie . Certains d’entre nous en ont aussi profité pour tester une petite bière locale. Un vent à défriser un mouton nous a un peu gâché notre festin… On a pris le temps de bien digérer non seulement cette dure montée mais aussi le repas avant de repartir vers de nouvelles aventures.

16h : La matinée nous a bien cassé les jambes, mais il est l’heure de se bouger si on veut arriver avant la nuit ! On décolle du refuge pour aller vers le Col d’Arrémoulit . 

17h : Une fois arrivés au col d’Arrémoulit, on entame la descente jusqu’aux lacs d’Arriel. Celle-ci se termine sur des grosses pierres, il faut suivre les cairns visibles. Attention aux pierres mobiles !

18h : Arrivée aux lacs d’Arriel où l’on fait encore une mini pause gourmande en prenant un petit snack.

18h35 : On traverse le ruisseau pour ensuite longer le deuxième lac d’Arriel, à main gauche.

19h20 : Barrage de Respomuso en vue !

Outch. Il est encore loin…il est déjà 19h20 et nous savons qu’il reste encore 20 minutes après le barrage avant d’arriver au refuge. Bon, quoi qu’il arrive, nous sommes en retard car nous avions réservé le souper à 19h. En réalité, ce dernier chemin pour atteindre le refuge était vraiment interminable…c’est le mental qui nous a conduit jusqu’au refuge, pas les jambes !

20h30-21h : Arrivée différée au refuge de Respomuso . Chacun y est allé à son rythme pour finir cette longue journée. Alors que le guide préconise 7h de marche pour des randonneurs réguliers, au final, nous avons mis …10h ! Rien que ça. Mais on l’a fait !  

Une fois tout le monde arrivé au refuge, on s’empresse d’aller manger. Le patron n’était pas très content mais nous a quand même servi le repas. Ouf ! Au menu, une soupe de pâtes avec quelques pommes de terre et une viande blanche en sauce. Semblable à un repas de cantine : pas fameux mais copieux ! Et surtout, quel bonheur d’avoir juste eu à mettre les pieds sous la table sans devoir cuisiner à la frontale ce soir-là.

Vers 22h : Maintenant rassasiés, il faut encore trouver un endroit pour le bivouac sans plus tarder. Sauf qu’il fait noir. C’est parti pour galérer avec la lampe frontale pour installer les tentes ! Allez bonne nuit hein, nous on est claqués de la journée.

Heureusement, nous avons quand même pu prendre une photo du lac au soleil couchant en arrivant au refuge.

Jour 3 – Jeudi 30 juillet 2020

Météo : Magnifique journée avec grand ciel bleu, peu d’ombre sur le trajet. 

8h00 : Réveil à la cool, sans pression. On sait qu’il nous reste “seulement” 4h30 de marche aujourd’hui. Ayant fini achevés la veille, on préfère y aller molo pour ne pas arriver à la voiture en miette. 

10h : Après un bon petit déj’, nous partons pour la dernière étape du trek, la peau du ventre bien tendue. Mais pas trop quand même. Sinon, on risque de débouler et finir en boule jusqu’au parking.

11h : Arrivée au Campo Plano . À première vue, un tableau composé d’une plaine, un ruisseau, des vaches, des montagnes en arrière plan et… un robinet pour se rafraîchir ! Évidemment, l’heure du midi arrive, il fait déjà chaud. Aussitôt, on mouille les casquettes et on sillonne cette vaste étendue verdoyante. Une promenade de santé ! 

Bon, ça n’a pas duré cette balade sans encombre. Hélas, il faut encore faire un effort, une montée avec des lacets nous attend, avec un soleil au rendez-vous. Heureusement, on s’est tartinés de crème solaire avant de partir…

  11h50 : Arrivée à la Peyre-Saint-Martin (2295 m). Et voilà, on regagne la France. ¡Hasta la vista España!

12h30 : Au loin, on aperçoit les lacs de Remoulis en contrebas. Nous sommes à peu près à mi-chemin de la dernière étape. Il faut rester vigilant sur la descente, on utilise des bâtons pour nous aider à amortir le poids du sac à dos et préserver nos petits genoux fortement sollicités. 

14h : Petite pause pique-nique avec les victuailles qu’il nous reste. À savoir, miche de pain avec du pâté aux pruneaux, fameux ! On déguste nos tartines au bord d’un ruisseau entre les Lacs de Remoulis et le Lac de Suyen. 

15h30 : Arrivée au Lac de Suyen (1535 m). Nous voyons beaucoup plus de monde que sur les jours précédents. Et pour cause, ce lac se trouve à seulement 30 minutes du parking. Les gens viennent y passer la journée, c’est un super spot pour se baigner en montagne ! Ça nous fait bizarre de retrouver la civilisation …

Pour terminer cette journée, les dernières minutes de marche se font sous une forêt ombragée. Nous avons eu un temps magnifique toute la journée, c’était top mais un peu de fraîcheur ça fait toujours du bien !

15h50 : Arrivée au Plan d’Aste, fin de la rando ! Mamma mia ! Nul doute que cette randonnée a été riche en émotions. On rejoint la voiture au parking qui se situe à environ 200 mètres de l’arrivée. 

Bilan de la randonnée 

À vrai dire, sans compter sur les circonstances actuelles -avec ce virus qui nous empêche de vadrouiller n’importe où- nous avions déjà dans l’idée de retourner dans les Hautes-Pyrénées cette année. On se souvient même avoir dit à la fin du trek l’été dernier : « bon, on re-signe pour l’année prochaine ? ». Bien entendu, la réponse était un grand « OUI » unanime !

Lise/Les Baroudettes

Hola ! C'est Camille et Lise, deux nanas atteintes du syndrome de la vadrouille. Vous découvrirez à travers ce blog nos récits de voyages, bons plans, recettes et inspirations pour vous donner envie de faire votre baluchon et partir à l'aventure. Réveillez la Baroudette qui sommeille en vous !

À la découverte de la Gourgue d’Asque

5 astuces : être écolo dans sa salle de bain, 10 commentaires.

Génial, merci beaucoup pour ce récit. Je pense faire la même cet été mais potentiellement en sens inverse avec 1 nuit à Respomuso, 1 nuit vers lac d’Artouste en bivouac. En faisant 3 journées pleines (départ le matin le 1er jour). Ça te semble possible comme ça ? ça permet de couper un peu la deuxieme journée très longue. Merci pour le résumé en tout cas, c’est hyper utile 🙂

Salut Hugo et merci pour ton commentaire ! Pour le premier jour avec l’arrivée à Respomuso on pense que c’est faisable, mais pour la nuit au lac d’Artouste il me semble que ce n’est pas possible de bivouaquer autour de ce lac/barrage. Par contre tu peux t’arrêter un peu avant au niveau du refuge d’Arrémoulit ! En tout cas tu vas te régaler (si tu n’es pas déjà parti … navrée pour le délai de réponse haha).

Bonne rando 😉

Bonjour les baroudettes, comme on était le 27-28-29 juillet 2021 et qu’on habite pas loin et qu’on l’avais jamais fait, on s’est dit qu’on allait refaire le même parcours 1 an après vous. C’est effectivement un très beau parcours, les paysages sont très variés. Nous avons vues et photographiées des marmottes et des isards à courtes distances, incroyables ! j’ai deux remarques : il y a 3 cols et non 2 et les distances indiquées pour les jours 2 et 3 sont très sous-estimées. Pour tenir les temps indiquées dans votre blog, il faut être bons randonneurs et que les conditions météos soient favorable sinon faire en 4 jours. comme on est très forts 🙂 on a fait en 3 jours. bonne continuation Cordialement Yann Yann

Bonjour Yann et merci pour votre retour ! En effet, nous avons précisé au début de l’article que l’on conseille de faire ce trek en 4 jours, ayant été nous-mêmes surpris de l’interminable jour 2 ! Nos estimations de temps de marche ont été calculées suite à notre expérience et sans les temps de pause c’est peut être pour ça 😊. Bravo pour l’avoir fait en 3 jours alors !! Camille et Lise

Elle donne envie cette randonnée quand on voit vos photos ! 😀 Merci du partage et de toutes ces infos

Merci Enora pour ton retour ! Vivement le retour des beaux jours pour de nouvelles randonnées 🙂

Un bien beau trek ! Bravo les baroudettes !

Hello les baroudettes. Merci pour les photos et les commentaires. Avec les copains on pars mi septembre. 🤗🤗

Merci pour votre commentaire ça nous fait toujours plaisir d’avoir des retours ! Belle randonnée à vous 🙂

Superbes les photos…que de beaux paysages…à couper le souffle.

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1 boucle, 54 kilomètres, 8 lacs, 1 rivière, 7 cascades : voici les ingrédients d’un week-end réussi dans le Jura. Nous allons vous donner LA recette qui saura rassasier votre appétit de randonneur pour un week-end intense en émerveillement.

Depuis les multiples confinements, l’envie d’aventure, de randonnée et de nature se font ressentir, il est donc normal que vous profitiez de vos jours de repos pour vous évader. Nous ne pouvons qu’encourager cette recherche de déconnexion et de nature et on va même vous donner un plan pour que cette évasion soit une réussite. Vous pouvez télécharger le livret de cette randonnée ici .

Pour profiter de cette randonnée, nous vous recommandons de poser votre vendredi après-midi et d’arriver dans la commune de Doucier au plus tard aux alentours de 16h.

Afin que votre expérience se fasse dans les meilleures conditions possibles, nous avons ponctués votre itinéraire d’arrêts dans des campings . La question du bivouac est toujours un peu délicate à aborder, car les règles de ce type de camping très éphémère ne sont pas toujours respectées, et peuvent causer un impact négatif sur l’environnement.

Nous souhaitions proposer une randonnée qui n’affecte pas notre terrain de jeu, tout en permettant une immersion totale, c’est pourquoi les campings qui ponctuent cette itinérance sont très calmes et au plus proches de la nature.

Ces campings sont également des lieux où vous pouvez vous ravitailler en eau. Si cet élément est prédominant sur l’itinéraire, nous vous suggérons d’avoir au moins 2-3L d’eau par personne et par jour de marche.

Dans le centre de Doucier, vous trouverez un parking proche du premier balisage de votre randonnée. Ce stationnement marque votre point de départ.

L’échauffement : du lac de Chalain aux Cascades du Hérisson

La première étape de votre périple est un échauffement avec moins de 13 kilomètres. Ne prenez pas peur à la première montée en quittant Doucier, elle n’est pas longue et vous mène rapidement dans la forêt sur les hauteurs du lac de Chalain . Les belvédères de la Frate et Sur le Château vous donnent un splendide point de vue sur le plus grand lac naturel du Jura. Après le belvédère Sur le Château, vous vous éloignez du lac de Chalain en direction des communes de Songeson puis de Menétrux-en-Joux. Vous évoluez ici entre forêts et prairies alors soyez attentifs, la faune y est particulièrement riche.

Trace GPX ici : https://www.cirkwi.com/fr/circuit/504728-itinerance-la-truite-vagabonde-etape-1-de-doucier-aux-cascades-du-herisson

Si vous le souhaitez, vous pouvez terminer votre première journée à Ménétrux-en-Joux à la scierie des lacs . Vous y trouverez un coin pour votre tente à condition d’avoir réservé au préalable au 06 18 34 77 86 ou via [email protected] . Vous venez d’effectuer environ 10 kilomètres.

La première journée de randonnée peut se poursuivre sur 2 kilomètres en allant jusqu’au camping du Hérisson , au pied des Cascades du Hérisson. Ce camping dispose d’un bel espace pour planter votre tente. Le coucher de soleil sur l’entrée de la vallée du Hérisson est l’apothéose de cette première journée de marche. Pour bénéficier de cet emplacement multi étoilé, réservez au 03 84 25 71 59 ou sur [email protected] .

Une journée entre cascades, rivières et lacs

Oubliez la grasse matinée et soyez récompensé pour votre courage, car pour votre seconde journée les Cascades du Hérisson vous sont (presque) privatisées. En faisant ce petit effort, vous croiserez très peu de randonneurs sur ce sentier habituellement très fréquenté : privilège réservé aux lève-tôt !

Cette journée commence donc par la remontée de la rivière du Hérisson et de 6 de ses 7 cascades. En effet, vous ne montez pas jusqu’au Saut-Girard, vous bifurquez peu de temps avant en direction de la Fromagerie. C’est dans ce hameau que vous pouvez vous ravitailler afin de faire un délicieux sandwich composé uniquement de produits locaux grâce au comptoir des Cascades . Vos emplettes sont terminées ? Parfait, reprenez la route en passant derrière la pizzeria en direction du lac de Narlay. Vous pouvez admirer ce lac, mais vous ne pouvez pas vous y baigner, car il paraît qu’une fée y a noyé tout un village lorsque ses habitants lui refusèrent l’asile… ce lac est dangereux.

Vos aventures vous conduisent ensuite jusqu’au lac du Petit Maclu avant d’entamer la côte du Maclu. Accrochez-vous, prenez de la hauteur, prenez votre temps et regardez où vous posez les pieds. Vous semblez bien épuisé une fois arrivé en haut, mais une fois encore votre effort est récompensé, car vous pouvez admirer le point de vue offert par le belvédère des 4 lacs .

Soyez rassuré, vous n’êtes pas en Écosse ni au Canada, vous êtes toujours dans le Jura !

Vous en voulez encore ? Suivez le chemin jusqu’au Pic de l’Aigle situé 2 kilomètres plus loin et vous pouvez de nouveau profiter d’une vue à couper le souffle. Comme vous avez suffisamment pris de hauteur pour cette seconde journée, votre étape suivante est de descendre au lac d’Ilay avant de rejoindre la 7 ème cascade du Hérisson, le Saut Girard.

Trace GPX de cette étape ici : https://www.cirkwi.com/fr/circuit/504732-itinerance-la-truite-vagabonde-etape-2-des-cascades-du-herisson-a-bonlieu

Cette journée riche en émotions se termine lorsque vous arrivez au camping de l’Abbaye à Bonlieu. Pour clore sur une note gourmande, nous vous suggérons de profiter du snack du camping. Après cette seconde étape de 20 kilomètres et 947 mètres de dénivelé, vous pouvez planter votre tente dans un petit coin très sympa du camping de l’Abbaye à condition de réserver votre emplacement au 03 84 25 57 04 ou via [email protected] .

D’un lac sauvage au retour à la civilisation

Le troisième et dernier jour de votre périple commence de la plus belle des manières, car vous allez faire le tour de l’un des plus beaux lacs du Jura, de France, du monde ? Bref, le lac de Bonlieu ne peut pas vous laisser indifférent. Le calme et la sérénité qui se dégagent de ce lac vous donnent envie de ne plus le quitter.

Et pourtant, après avoir fait le tour de ce joyau jurassien, vous vous dirigez vers la commune de Bonlieu et vers de nouveaux points de vue mémorables. Depuis le centre de la commune de Bonlieu, prenez la direction de Bois Brûlé et de La Dame Blanche. Vous êtes alors au-dessus de la vallée du Hérisson , vous y devinez la rivière du même nom ainsi que les lacs du Val et de Chambly.

Votre chemin se poursuit entre forêts de feuillus et forêts de pins jusqu’à rejoindre la fin de votre périple à Doucier.

Sur cette dernière journée, vous avez 21 kilomètres à parcourir et nous ne serions pas étonnés que vos jambes réclament un rafraîchissement dans le lac de Chalain.

Trace GPX de cette dernière étape : https://www.cirkwi.com/fr/circuit/504873-itinerance-la-truite-vagabonde-etape-3-de-bonlieu-a-doucier

Tout ce qu’il faut pour que votre randonnée itinérante soit une réussite

Nous recommandons de réaliser cette randonnée du printemps à l’automne sous réserve que les campings puissent vous accueillir.

Cette randonnée se réalise en autonomie, ce qui veut dire que vous devez anticiper au maximum vos ravitaillements en nourriture et boisson. Vous avez la possibilité de réaliser ces ravitaillements dans les campings ainsi que certains commerces à condition qu’ils soient ouverts.

Voici une liste du matériel à prévoir pour bien vivre votre aventure jurassienne :

• Sac à dos d’environ 50L
• Chaussures de randonnée
• Tente de trekking (vous n’irez pas loin avec une tente deux secondes)
• Sac de couchage confort 0-5 degrés (même en été les nuits sont fraîches dans le Jura)
• 2 t-shirts respirants à séchage rapide (évitez le coton, ce serait dommage de prendre froid au Belvédère des 4 lacs)
• 1 pantalon ou 1 short de randonnée selon la saison
• 1 polaire pour le soir
• 1 veste légère imperméable
• 3 paires de chaussettes de randonnée
• 2 gourdes de 1,5L ou une poche à eau de minimum 2 L avec une petite gourde
• Un sac très léger qui servira à récolter vos déchets, quels qu’ils soient (trognon de pomme, papier toilette, lingettes…).
• Trousse de toilette avec compeed, tire-tique, deux-trois pansements, lingette désinfectante
• Brosse à dents pour pouvoir communiquer avec les randonneurs que vous rencontrerez
• 1 lampe frontale
• Chapeau/casquette et un tour de cou
• Serviette microfibre (légère)
• Crème solaire
• Lunettes de soleil
• Du papier toilette (que vous ne laisserez pas dans la nature)
• Sous-vêtements (on vous laisse choisir la quantité à prendre, c’est vous qui portez)
• 1 couteau (indispensable) pour découper le saucisson et le comté
• 1 paquet de coquillettes à partager au cas où vous ne parviendriez pas à vous ravitailler sur le chemin.
• Des abricots secs, des bananes séchées, bref des fruits secs et quelques barres de céréales.
• 1 réchaud avec une casserole, une assiette et une cuillère.
• Le cartoguide Terre d’Émeraude que vous trouverez dans votre office de tourisme ou en commande sur notre site www.terredemeraudetourisme.com/boutique
• De bons amis, car « le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé » (et Instagram ne compte pas).

Votre premier défi sera de chasser le gramme dans votre sac afin de voyager léger. En vous débrouillant bien, pour trois jours de randonnée, votre sac peut ne pas excéder 10 kilogrammes.

N’oubliez pas que vous partez randonner et pas sur un défilé de mode ou dans un concours de lecture, laissez donc le dernier Musso et vos talons à la maison.

Si vous souhaitez réaliser cette randonnée sans prendre votre voiture, vous pouvez arriver en train à la gare de Lons-le-Saunier et contacter la société de Taxi Lanaud au 03 84 25 81 79. (planifiez votre transport avant votre arrivée)

L’équipe de Terre d’Émeraude Tourisme est à votre entière disposition pour vous aider dans l’organisation de votre séjour, n’hésitez pas à nous contacter au 03 84 25 27 47 ou par mail à [email protected]

Par terre-emeraude

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Rando bivouac Vosges : Trekking de 3 jours vers le Hohneck et le sentier des Roches

Les Vosges… un terrain de jeu parfait pour les Belges que nous sommes et qui cherchent à s’évader un week-end dans la nature. Un climat montagneux, à proximité de la Belgique, qui nous a ressourcé le temps de notre rando bivouac dans les Vosges.

Nous nous sommes aventurés pour un trekking de 3 jours dans les Vosges. Notre itinéraire est tracé autour du Hohneck. La randonnée passe par 5 lacs dont certains font partie des plus beaux lacs des Vosges. En prime, l’itinéraire se rend sur la trace la plus populaire des Vosges : le sentier des Roches. Ce trek en boucle dans les Vosges est définitivement l’une des meilleures traces pour découvrir les plus beaux paysages du territoire des Hautes Vosges !

Bivouac Vosges : ce qu’il faut savoir

Le bivouac est-il autorisé .

Le bivouac dans les Vosges est toléré. On dit bien bivouac, et pas camping. C’est-à-dire que le bivouac est toléré pour autant qu’il s’agisse d’un campement provisoire d’une seule nuit. On s’est bien entendu conformé aux points d’exigences d’un bivouac, et notamment en veillant à ne laisser aucune trace derrière nous ! C’est la moindre des choses. Note que le bivouac reste naturellement interdit dans certaines zones, comme les parcs naturels et sites protégés. Au cours de notre route, le seul endroit qui était concerné se situe aux alentours du sentiers des roches. Il s’agit de la réserve naturelle du Frankenthal-Missheimle. Il est de toute façon très compliqué d’envisager y planter une tente au vu du terrain relativement escarpé.

Si le bivouac est toléré, allumer un feu ne l’est pas du tout. On a donc emporté notre réchaud de randonnée pour nos repas lyophilisés, dégustés goulument en soirée.

Comment flairer le bon spot bivouac dans les Vosges ?

Pour nous, dormir à proximité d’un point d’eau, conditionne clairement l’emplacement du bivouac. Pour se mettre à l’aise et pouvoir cuisiner sans crainte de tomber à court d’eau, le plus simple est de passer la nuit en bivouac à côté d’un lac ! Au matin, c’est parfait pour l’associer à un petit saut dans le lac pour un bain de fraicheur. Généralement les pourtours d’un lac sont les endroits parfaits pour poser la tente. Ce qui fait de cette rando-bivouac des Vosges l’une des meilleures traces de rando-bivouac sachant qu’on passe à côté de 5 lacs. C’est 5 bonnes occasions de poser la tente !

L’autre type de spot bien convoité aussi, ce sont les crêtes ! Les amateurs des vues grandioses au lever du jour seront ravis de partager leur expérience en la matière. On trouve plusieurs désavantages à cette option. Déjà, l’exposition au vent. En cas de mauvais temps, il faut pouvoir supporter des conditions généralement plus difficiles qu’à l’abri, dans les terres. C’est aussi plus compliqué de profiter d’une soirée sereine sans craindre de voir les cartes que vous jouiez s’envoler à chaque pioche. On apprécie pourtant l’idée de profiter d’un réveil sur les crêtes Vosgiennes. L’itinéraire proposé ne manque pas d’opportunité en la matière. Ce qu’on apprécie avec le massif des Vosges, ce sont ces sommets en forme de ballons qui finalement caractérisent si bien les sommets vosgiens. Il est alors généralement plutôt aisé de poser une tente.

La gestion de l’eau dans cette rando bivouac Vosges

Si vous optez comme nous pour un bivouac à côté d’un lac, alors il est tentant de s’approvisionner en eau à même le lac. C’est tout à fait possible mais attention d’emporter une gourde filtrante type Katadyn pour t’assurer d’éliminer les bactéries présentes dans l’eau avant de la consommer. En plus de la filtrer, il est aussi préférable de bouillir l’eau du lac. Ce qu’on a forcément fait pour la cuisine. Je vous assure que personne n’est revenu malade de cette expédition alors même que nous avons bu l’eau du lac, seulement filtrée. La sécheresse s’est abattue sur les Vosges cet été, ce qui fait que les lacs sont sujets à une développement bactérien plus important qu’à l’habitude. En outre, on peut retrouver des cyanobactéries. Si c’est le cas, ce sera toujours indiqué ! Il n’est alors pas conseillé d’aller nager dans l’eau, et encore moins de la boire.

Autrement, sur la trace proposée, nous avons croisé quelques auberges / refuges dans lesquels il est possible de s’approvisionner en eau. Vu les quantités d’eau consommées pour cuisiner, on s’est vite rendu compte qu’on ne pouvait pas vraiment se passer des lacs. L’idée de porter 25 kg sur le dos ne nous a pas vraiment traversé l’esprit. 😀

Itinéraire d’un trekking de 3 jours dans les Vosges

Le tour des 5 lacs est un itinéraire de 40 km et 1800 m D+. Il s’agit d’un tracé qui s’effectue en boucle. Il est possible de le réaliser dans un sens ou l’autre, c’est pareil et c’est surtout fonction de votre heure de départ. En démarrant l’après-midi, il est sans doute plus simple de l’effectuer dans le sens anti-horloger pour limiter la distance du premier jour. Du moins si vous voulez exécuter les mêmes étapes que nous.

En guise de soutien à notre travail, notre trace complète est disponible à la vente ci-dessous. Le dossier comprend une trace GPX de l’itinéraire globale des 3 jours, ainsi qu’une trace GPX par journée avec un guide d’installation du fichier gpx sur ta montre connectée ou ton smartphone. (Attention, une fois le paiement effectué, reste bien sur la page et ne ferme pas l’onglet, celle-ci va directement se charger avec le récapitulatif de commande et le lien de téléchargement qui sera surligné en violet).

Jour 1 (ou jour 3) : du col de la Schlucht au lac d’Altenweiher (18 km – 600m D+)

Le col de la Schlucht est le point de départ de notre trekking de 3 jours dans les Vosges. C’est l’un des principaux cols du massif des Vosges. Il y a un grand parking où laisser sa voiture pour le week-end gratuitement. Ce col est populaire et convoité des touristes, d’autant plus qu’il est le point de départ du sentier des roches. Nous avons déjeuné à la brasserie de la Schlucht avant de prendre part à la randonnée. Le must pour une immersion culinaire vosgiennes juste avant de partir découvrir les paysages que la région a à offrir.  

La première curiosité de la journée est l’approche du Hohneck. Nous ne monterons pas au sommet car ce n’est autre qu’un grand parking. Nous avons préféré monter d’autres sommets plus attrayants durant ce trek. Le sentier pour y parvenir est par ailleurs super impressionnant. On a adoré cette première partie de randonnée. La vue au Martinswand est incroyable ! De là, on observe le Honeck et la vue panoramique nous laisse bouche bée. On rejoint ensuite le col du Falimont. Le sentier qui relie le Martinswand au col du Falimont est certainement parmi les plus beaux que nous ayons parcouru durant ce trek de 3 jours. C’est bien sur ce type de paysage que j’imaginais trouver en pensant aux randonnées mythiques des Vosges.

Lors de notre itinéraire de rando bivouac dans les Vosges, on a croisé la route du lac de la Lande et de Blanchemer. Celui de Blanchemer est un merveilleux spot baignade dans les Vosges. C’est certainement l’un des plus adaptés pour se baigner. Il est aussi plus squatté que les autres. Nous aurions pu nous arrêter ici pour passer la première nuit, mais nous avons préféré poursuivre jusqu’au lac suivant : le lac d’Altenweiher. Assez prisée du bivouac, il est préférable d’arriver tôt pour saisir le plus beau spot bivouac des lieux. A vrai dire, nous sommes arrivés tard, sur le coup de 21h00. Nous avons pourtant trouvé un spot grandiose.

Le sommet du Kastelberg est facultatif sur la trace. Nous avons fait l’aller-retour pour admirer la vue depuis ce sommet Vosgiens. C’est clairement un détour qui vaut la peine. Nous avons ensuite parcouru une grande descente (400m D-) pour rejoindre les abords du lac d’Altenweiher pour notre première nuitée en bivouac.

Jour 2 : du lac d’Altenweiher au lac du Schiessrothried (12 km – 485m D+)

La première partie de randonnée est une longue descente qui permet d’atteindre le centre de Mittlach. L’altitude est à 500m. Depuis le sommet du Kastelberg, c’est plus de 800m de dénivelé négatif que nous avons dû dévaler d’une traite. La remontée jusqu’aux crêtes vosgiennes s’effectuera en majeure partie durant cette deuxième journée. Pour cette ascension, c’est le mythique sentier de la Wormsa que nous avons emprunté.

Nous sommes arrivés sur le coup de midi à Mittlach. C’est l’heure idéale pour déjeuner. L’hôtel restaurant Valneige tombe à pic sur notre itinéraire. Nous avons repris des forces avec un excellent repas avant d’entamer la longue ascension du jour.

Le sentier de la Wormsa est avant tout connu pour ses cascades. En comparaison à la précédente journée de randonnée, la vallée de la Wormsa nous change terriblement en matière de paysages rencontrés. Moins exposé, le sentier passe à travers des zones boisées. Il sillonne la rivière pour y découvrir les cascades de la Wormsa. La fin du sentier abouti au lac de Fischboedle. C’est le plus petit lac Vosgiens ! Il est très mignon. C’est certainement l’un des plus beaux lacs rencontrés sur cet itinéraire de randonnée dans les Vosges.

On clôture cette journée de randonné en remontant encore un peu plus haut. On rejoint alors le lac de Schiessrothried. Il est possible de faire un bivouac autour du lac sur les terres, ou même sur la plage. C’est dur de croire qu’on est dans les Vosges dans de pareilles conditions.

Jour 3 (ou jour 1) : du lac du Schiessrothried au col de la Schlucht (10 km – 735m D+)

Cette étape est indéniablement la plus technique de ce trek itinérant de 3 jours dans les Vosges. C’est notamment expliqué du fait que l’on parcoure le mythique sentier des Roches.

Nous entamons la journée par l’ascension du petit Hohneck. C’est le plus beau sommet de notre randonnée. C’est nature peinture là-haut ! Après cette première curiosité du jour, on rejoint la réserve naturelle de Frankenthal-Missheimle en passant par la grotte Dagobert. C’est dans cette réserve que se trouve le fameux sentier des Roches. Nous l’empruntons pour finir en beauté cette magnifique rando bivouac Vosges.

Il faut souligner que le sentier des roches peut en freiner plus d’un, et c’est tout à fait compréhensible sachant qu’il est le sentier où se produit le plus d’accidents dans les Vosges. Pourtant bien sécurisé, il paraitra aisé pour les randonneurs les plus aguerris, les plus agiles ou les plus téméraires, mais aussi les plus à l’aise avec le vide. C’est un sentier aérien. Sophie craignait cette partie. Pourtant sujette à des vertiges quand le sentier devient fort exposé, c’est finalement passé crème ! La main courante toujours à dispo quand le passage devient compliqué, l’a rassurée. Dès lors que l’agilité fait partie des critères forgeant le succès de cette traversée, les enfants peuvent y trouver un terrain d’aventure qui leur plairont certainement. Note que les chiens sont interdits sur ce sentier.

Pour ceux dont le sentier des roches fait peur, et sont réticents à l’idée de le parcourir, une alternative est possible. A partir du petit Hohneck, il est possible de remonter vers le Hohneck ou encore le col du Falimont découvert 2 jours plus tôt. C’est d’ailleurs bien fléché. De là, vous pouvez revenir au col de la Schlucht pour clôturer à votre façon cette rando bivouac dans les Vosges de 3 jours.

Shop cet itinéraire de rando !

baroudeursliegeois

Deux amoureux, passionnés de blogging, de nature et d'activités insolites et outdoor. Tout comme nous, vis des aventures extraordinaires près de chez toi !

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Bonjour Je suis habitué des randos et j’ai d’ailleurs déjà fait le Sentier des Roches… Mais je n’ai encore jamais fait de bivouac. Pensez vous que cet itinéraire conviendrai Mi/Fin Mai pour un premier parcours avec bivouac? Si oui, existe t il une trace GPX de ce que vous avez suivi quelque part?

Merci pour votre retour très alléchant en tous cas! 🙂

Bonjour! Le sentier des roches est définitivement un must 😀 Oui tout à fait possible au mois de Mai. Tu devrais d’ailleurs échapper au risque de sécheresse à cette période, donc ce n’est que mieux ! La trace GPX est téléchargeable dans l’article pour chaque étape : lien cliquable sous les maps. Bonne rando-bivouac ! 😉

Bonjour, Nous sommes très interréssés par ce treck mais nous avons un chien, et il semblerait qu’elle ne puisse pas nous suivre sur la dernière étape. Existe-t’il un autre moyen de se rentre du lac schiessrothried au point de depart ( col de la slucht) sans passer par le sentier des roches ( et sans faire demi-tour) Merci d’avance Audrey

Bonjour. Oui en effet, trop dommage pour eux 🙁 Une alternative est de remonter sur le Honeck par le sentier des couloirs. Et revenir au point de départ à partir de la trace empruntée le premier jour, mais en sens inverse (en repassant par le Martinswand). On ne l’a jamais fait, mais ca doit être pas mal par ce chemin là. Sinon, l’autre idée ce serait de descendre “sous” le sentier des roches, et y aller par le sentier des mulets…

Bonsoir! Nous souhaitons faire cette première rando-bivouac en fin mai. Pouriez-vous me dire quelle carte je dois acheter. J’ai déjà téléchargé les tracés GPX mais comme c’est une grande première pour nous, nous aimerions les indications papiers également. Merci de nous faire rêver et de rendre ces expériences possibles 😍 Sha&Chris

Bonsoir. Nous ne nous sommes pas munis de carte papier pour cette expé. Je ne saurais pas dire lesquelles prendre. Normalement aucun soucis pour le faire muni d’une app gps seulement. Bonne rando, enjoy_ 😉

Bonjour, un grand merci pour ce contenu, grâce à vous j’ai trouvé ma prochaine rando. Avez vous le tracé GPS en un fichier ?

Bonjour! Avec plaisir. Je te souhaite une bonne randonnée et profite en bien. Tu veux dire en un seul fichier plutôt que 3 séparés? Si oui, malheureusement non. Par contre les traces GPS sont téléchargeables une à une pour les 3 jours. Il y a un bouton télécharger sous les traces dans l’article, qui te permet de télécharger automatiquement ton fichier .gpx. Il doit surement exister des app pour compiler plusieurs traces en une seule? à investiguer.

J’utilise l’application Iphigénie dans laquelle on peut voir les 3 GPX simultanément. Le seul bémol de l’application, c’est que ce n’est pas super intuitif. Il faut prendre du temps pour comprendre les fonctionnalités de l’appli mais elle est gratuite et disponible sur Android et apple store.

Bonjour, Nous souhaiterions réaliser cette randonnée en planifiant 2 nuits en ferme auberge. Auriez-vous quelque chose à me conseiller sur le chemin ou dans les environs ? Merci d’avance.

Bonjour. Oui le premier jour de la randonnée, nous sommes passé par le refuge du Rainkopf (on y a pris un verre avant de resdescendre dormir autour du lac Altenweiher). Mais apparemment il est définitivement fermé maintenant 🙁 Sinon on n’est pas passé loin de la ferme auberge Kastelberg. Il y a peut être des possibilités là bas. Pour la deuxième journée, on a dormi autour du lac de Schiessrothried. Il y a le refuge du Schiessrothried qui borde aussi le lac. On y est allé se ravitailler en eau.. mais ca ne respirait pas la joie ! Ca n’avait pas l’air enjoyant d’y séjourner. Voilà je pense tu as déjà quelques pistes à explorer

Je voulais savoir si sur le trajet il y à un endroit où on capte le réseau pour pouvoir donner des nouvelles à ma femme. ( je pars seul )

Bonne soirée 😉

Bonsoir. Oui il y a beaucoup d’endroits où tu capteras. Je ne pense pas une seule fois en avoir manqué pour tout te dire 🙂 Bonne rando !

• Ping : Promenade sur le tour du lac de Longemer

Hello, Nous faisons ce trek première semaine de juillet (merci à votre descriptif) Auriez vous les références des cartes IGN associées aux coins traversées ? Merci !

Salut Kévin. Pas d’idées malheureusement pour les références des cartes IGN. Nous avons tracé le parcours avec une appli smartphone (Suunto). Puis nous avons suivi la trace avec cette même appli et aussi avec nos montres. Bonne randonnée et profite en bien.

Je vous propose ça pour la carte IGN :

https://boutique.ign.fr/cartes-de-randonnees-3719otr-colmar-le-hohneck-resistante-9782758550532-2.html

Merci pour vos retours !

Bonjour, Merci pour votre partage et vos traces GPS ! J’ai fait le même parcours pour mon tout premier trek, la semaine dernière. J’ai doublé les étapes 2 et 3, mais à part cela j’ai suivi votre parcours… Un départ sous la neige, une nuit glaciale, mais une très bonne expérience ! Encore merci 😉

Hello. Super, c’est vrai qu’en les cumulant de la sorte ca équilibre les jours 1 et 2 en kilomètres 😀 C’est super de voir que ce trek et bivouac dans les Vosges t’a plu !

Bonjour, Merci pour le topo, ça a l’air top ! Sauriez-vous (approximativement) le temps qu’il vous a fallu chaque jour pour parcourir l’étape ? Merci d’avance,

Bonjour. Oui c’est notre plus belle rando dans les Vosges ! 🙂 Il nous a fallu 5h30 le premier jour, puis 3h30 et 4h00 d’activité. Sans compter les arrêts/pauses et le temps de profiter à nos spots bivouac.

Merci beaucoup pour les informations et cela m’aide beaucoup pozr l’organization. Ce sera bien si vous pouvez donner plus de bivouac spots points dans les autre blogs.

Nous avons décidé avec ma compagne de parcourir ce treck en bivouac le 1er w end de Juin! Pourriez vous me dire.s’il y a du flechage mis en place pr ces 3 tracés?

Histoire de ne pas dépendre que la technologies!

Bien à vous Cédric

Bonjour. Pas à ma connaissance, non. Vous pouvez emporter vos cartes papiers IGN sinon 🙂

Sauriez vous me dire si sur le trajet il y a des points de ravitaillement pour l’eau ? Merci beaucoup

Il y a plusieurs points ravitaillement possible. Le premier jour, tu peux compter sur la ferme auberge de la Chaume de Firstmiss et le second dans le centre de Mittlach. Sinon l’eau des lacs, mais il faut filtrer, et idéalement chauffer.. 🙂

Bonjour, Il y a t-il des sources ou points d’eau disponibles sur le parcours pour se ravitailler ? Merci d’avance,

Bien à vous,

Hello. On s’est ravitaillé dans les lacs et nous étions équipé d’un filtre à eau. Sinon on passe par qq refuges / village où on a pu se ravitailler en eau vers la mi-parcours.

Bonjour, merci pour ce partage! Je souhaiterais suivre votre parcours tout en ajoutant 10km, auriez-vous des idées de comment allonger le trajet ? Merci d’avance!

Bonjour. Je n’ai pas d’itinéraire dispo incluant 10km additionnel, mais il est possible d’étendre en s’ajoutant le sommet du Rainkopf. C’est proche du lac d’Altenweiher. Ou alors du petit Honeck, plutôt que de faire l’aller retour jusqu’au sommet, repartir vers la station du Gaschney. De là, reprendre un itinéraire vers le sentier des roches. Ce sera d’office plus long. Bonne rando

Merci pour ce parcours qui à l’air magnifique. Auriez vous la trace GPX totale ?

Bonjour. Oui je viens de l’ajouter. Il est possible de merger les GPX entre eux via GPX merge ( https://joewein.net/bike/gpxmerge/ ) Sportivement

Bonjour, Merci pour ce bel itinéraire bien expliqué. Le conseilleriez-vous pour une toute première randonnée/bivouac (femme seule)? Je n’ai pas beaucoup d’expérience et souhaite commencer calmement mais surement! Si vous avez le moindre conseil je suis preneuse 🙂 Merci pour vos retours.

Bonjour. Oui tout à fait je recommande pleinement. On n’est pas sur un itinéraire compliqué en matière de technicité. Je vous le conseille vivement. C’est parfait pour s’initier à la rando-bivouac. 🙂

Bonjour Je souhaiterais cette rando mais ma compagne préfère loger en auberge / gîte que sous tente. Y a t’il des logements le long du tracé ? Merci

Pour la deuxième nuitée, oui. Il y a un refuge autour du lac Schiessrothried. Autrement pas sur la première étape. Il faut dérivé de la trace pour trouver un logement. Ou alors l’alternative, c’est de faire l’itinéraire en 2 jours et dormir à Mittlach (à mi chemin). C’est un petit village et il y a de l’offre en hébergement. Ca ferait un trek d’environ 20km par jour. C’est réaliste.

Bonjour, Je termine les 3 jours de trek en solitaire et souhaite y apporter de petites précisions (sans animosité aucune). Pour commencer, ami liégeois, merci pour les informations, le tracé GPS etc). J’ai réalisé la parcours à l’envers démarrant l’après-midi (donc Roches – Schiessrothried – (Altenweiher) – Blanchemer – Hohneck – Schlucht). Je conseillerais de poursuivre la marche jusqu’au lac de Fishboedle pour le bivouac. En effet, Schiessrothried est un barrage (ça permet de son charme), avec présence de cyanobacteries, dans lequel on ne peut ni se baigner ni se ravitailler en eau (il y a, toutefois, un ruisseau tout proche). Dans mon cas, tous les refuges sur le tracé était fermé donc impossible d’y trouver sec, chaleur ou eau … à Fischboedle, un petit kiosque permet de s’arrêter et cuisiner au sec. Ce n’est que 30 minutes de plus (en descente dans ce sens) et cela équilibre un peu plus les tracés du lendemain. Ensuite, contrairement à ce qui est dit plus haut, une fois que vous dépassés Mittlacht, vous perdez tout réseau téléphonique, y compris au lac d’Altenweiher où on est censé dormir. Partant femme, seule, cela ne me semblait pas une solution envisageable; d’autant que, de nouveau, le second lieu de bivouac renseigné est un lac de barrage, sans réseau, sans refuge, avec cyanbacteries et donc eau impropre. Il est certes peu fréquenté, donc cela dépend de ce que vous chercher. Heureusement que j’ai croisé sur ma première nuits deux autres Liegeois qui m’ont avertis de la situation, je n’aurais pas été à l’aise de me retrouver là dans ces circonstances sinon. J’ai donc pris mon courage à deux mains pour entamer l’ascension jusqu’au refuge du Rainkopf, fermé (mais on y retrouve du réseau) et puis finalement redescendre jusque Blanchemer, lac naturel, baignade autorisée, réseau téléphonique et cabane en libre accès pour dormir, faire un feu intérieur etc. Aucun regret! Il est vrai, toutefois, que ce lac est facile d’accès à tout qui veut et semble être un point promenade facile de la région; jusque 17-18h donc, vous êtes loin d’être au calme, il y a beaucoup de passage et potentiellement des personnes ne respectant pas la simplicité de l’endroit. Je pense qu’en y passant en semaine, on évite un peu plus cela (4 jeunes sont venus jouer aux cartes dans la cabane mais nous ont vite laissé place en nous souhaitant bonne soirée et bonne marche). A contrario du lac précédent, beaucoup de personnes s’y arrêtent, l’occasion de discuter des parcours respectifs sur la route (et la vie :)), échanger les vivres manquants etc. Cela allonge la journée 2 à 18km (-1,5 ou 2 si vous avez logé à Fischboedle). Enfin, sur le dernier jour, de Blanchemer jusqu’au Hohneck, je conseille de passer par les chemins balisés d’un cercle bleu vide au centre, ainsi passer par les pistes de skis et autre, que par le chemin ici indiqué qui emprunte une route fort utilisée par des véhicules moteurs. Les indications manquent parfois un peu mais en suivant les pistes de ski et un peu la route, le chemin est évident puisqu’on voit le Hohneck. Il est ici déconseillé de faire le crochet par le Hohneck : je vous dirais tout l’inverse ! Le panorama est très beau, sous plein d’angles divers, et de nouveau, évite de marcher sur de la route asphaltée. Une tarte à la myrtille au sommet, et c’est reparti ! Voilà mes modifications, j’espère qu’elles en éclaireront certains 🙂

Hello ! Merci pour tes conseils, et ton partage d’expérience. C’est toujours un plaisir d’avoir à lire d’autre retour d’expérience sur une trace similaire. Par contre, nous n’allons pas modifier notre article compte tenu de ce retour car nous avons à coeur de partager un contenu authentique, au plus proche de ce que nous avons vécu / ressenti. Il n’a donc pas vraiment pour objectif de conseiller quiconque voudrait s’aventurer à son tour sur cet itinéraire 🙂

Fischboedle est très chouette aussi pour bivouaquer ! On a longuement hésité à s’y poser, mais on a préféré s’avancer pour le lendemain. Le fait que le lac soit plus grand nous garantissait justement pouvoir y trouver un endroit plus paisible, loin du passage des randonneurs. La cynobactérie était aussi présente à Fischboedle, ce petit lac n’y échappait pas 🙁

Pour ce qui est du lac d’Altenweiher, nous nous y sommes baignés malgré la cynobactérie. On a même filtré son eau, et on l’a chauffé, puis bue. Personne n’est tombé malade. Le tout est ne pas nager la bouche grande ouverte dans ces conditions 😀 Mais je comprends bien entendu tes inquiétudes, et l’absence de réseau qui ne rassure pas tout le monde.

Au final, on adore le fait que tu ai pu adapter le parcours à ta sauce ! C’est ce qu’on recommanderait à tout le monde, et il n’y a rien de tel pour prendre un max de plaisir et continuer de faire face à une part d’inconnue ! Au plaisir 😉

• Ping : Promenade au lac des Corbeaux menant à la Roche du Lac

Bonjour, D’abord merci beaucoup pour ce joli blog! Je prévois de faire votre tour du 30 mars au 2 avril accompagné par une inexpérimentée en trek et j’ai quelques questions: – La météo: Y a t-il (beaucoup ou pas) de neige possible à cette époque de l’année. Si oui, cela peut-il rendre plus difficile/dangereux votre tour? – La nourriture : L’avez-vous fait en full-autonomie? Ou bien il y a des endroits pour se ravitailler (si oui, pouvez-vous me transmettre les adresses svp) – Recommendez-vous la gourde filtrante Katadyn?

(Mon expérience : Tour du glacier de la Vanoise en bivouac et ravitaillé à chaque refuge en eau et nourriture. J’aimerais m’orienter vers du semi/full autonomie. Prochain objectif d’été, le tour des combins)

Bonjour. Très belle idée, je trouve que c’est une rando qui se prête assez bien en première approche, et devrait vous combler. Pour ce qui est de la météo, difficile de dire le temps qu’il fera à cette période mais oui, s’il neige, le sentier des roches sera interdit d’accès. C’est très/trop compliqué à franchir avec de mauvaises conditions météos (neige en l’occurrence). Pour la nourriture, on peut s’élancer en full autonomie mais sans obligation. Notre itinéraire passe par des refuges. On s’est notamment arrêté au refuge du Rainkopf pour manger du fromage 😀 On s’est aussi arrêté le lendemain midi, à Mittlach. Il y a un restauranrt dans le “centre ville” qui offe de bons petits plats et qui nous a bien requinqué ! Pour ce qui est de l’eau, je recommande une gourde Katadyn oui! Si vous optez pour du bivouac, c’est presqu’indispensable sinon il vous faudra emporter trop d’eau avec vous. Ca devient lourd à porter, et moins amusant. Il n’y a pas beaucoup de ravitaillement possible en eau sur le parcours, donc mieux de compter sur cette forme d’indépendance.

Bonne rando !

Merci pour votre blog contenant une grande mine d’informations donnant envie de partager cet émerveillement que vous décrivez !

Nous pensons réaliser votre parcours en le modifiant à la fin vers le sentier des couloirs car nous aurons notre Border (le sentier des roches n’est donc pas envisageable). Avec ce changement, la fin du parcours est-elle plus facile/difficile ?

Toutefois, nous sommes des novices de la randonnée et moyennement sportif. Nous débutons. Pensez-vous qu’il soit trop ambitieux d’envisager cet itinéraire en premier lieu ?

Merci d’avance pour le partage de votre expérience/avis !

Bonjour. Nous sommes contents de lire que notre blog t’inspire! 🙂 L’alternative que tu suggères me semble tout à fait jouable accompagné de votre border, et je dirais que ca ne rends pas beaucoup plus compliqué la rando! C’est juste que ca grimpe mais c’est moins technique que de s’aventurer le sentier des roches, et au final la prise de dénivelé est quasi similaire (juste moins lissé). Je pense que ce parcours est super comme initiation à la rando sur plusieurs jours, donc n’ayez craintes. Ca donne un bel aperçu de ce que pourrait être une expérience de grandes randonnées sur des itinéraires > 100km.

Bonne rando!

bonjour tout d’abord merci bcp pour ce blog, j’aurais aimé savoir vers quelle période vous avez fait se trek, je compte le faire fin juin 😁

Bonjour, oui fin juin est parfait. On a fait ce trek pendant les mois d’été aussi

Bonjour, je souhaite faire cette rando mais malheureusement Visorando ne sait p1s afficher vos traces car elle contiennent (selon l’app) plus de 10 000 points. Avez vous un autre tracé ou quelle app avez vous utilisé ?? Merci d’avance 😊

Bonjour. Mmh c’est possible, mais malheureusement pas d’autres traces à te proposer. On utilise Suunto pour notre part, qui n’est pas une vrai app de guidage, mais qui fait parfaitement le taf (et c’est gratuit).

Je viens de tomber sur ce blog et votre page, tout ce que j’aime. Par le biais d’un ami. Ils l’ont fait et mon donc envoyé ce lien. J’essaie de télécharger les liens pour le tracer GPX. Je les ai dans mon téléphone mais quand j’ouvre, page noire. Est-ce normal ?

Merci de votre réponse au plus vite. Bon trek 🌞

Bonjour Théo. Normalement lorsque le fichier est téléchargé, tu dois l’ouvrir depuis son emplacement en choisissant ton app de lecture gpx. Si tu cliques dessus sans sélectionner l’app, c’est possible que l’écran s’affiche en noir. Autrement, dans le dossier de téléchargement qu’on propose, on renseigne une note explicative pour te permettre d’utiliser au mieux le fichier gpx. Bon trek 😉

Bonjour, Nous venons de faire votre très beau tour (en sens inverse) avec une veine de pendu pour la météo ! Un tout grand merci pour le partage, qui nous a permis de partager des moments de qualité sur une trace d’exception. Je dirai tout de même que le sentier des roches est magnifique mais fatiguant, et qu’en tant que débutant, je suis content de l’avoir fait le premier jour avec des jambes fraîches et en descente. Encore grand merci

Bonjour, premier bivouac pour moi, je suis un peu stressé même si j’ai hâte! Il y’a t’il la possibilité de manger en refuge? Faut-il réservé à l’avance?

Bonjour. Je trouve que les Vosges sont parfaites pour faire un premier bivouac en rando ! 🙂 Oui il y a possibilités de manger dans les refuges qu’on croise. Voici ce qu’on conseille : Jour 1 : Auberge de la chaume du Firstmiss Jour 2 : Ferme auberge Kastelberg ou bien dans le centre de Mittlach Jour 3 : La Marcairie du Frankenthal Après c’est surtout pour le midi, et le soir, on prenait des repas lyophilisés.

Bonjour ! Merci pour ce chouette blog ! Est-ce encore possible de faire ce tracé le dernier week-end de septembre ? Merci !

Hello, oui l’automne est la saison idéale pour faire ce petit trek ! Tout comme au printemps, il fait moins chaud en automne qu’en été. Il faut juste surveiller la neige en hiver, notamment pour le sentier des roches qui n’est pas recommandé dans des conditions enneigées. Mais elle se fait de plus en plus rare dans les Vosges. Au mois de Septembre, ce serait du jamais vu. 🙂

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3 jours d’initiation au Trek en Ardèche

• Pratique Accompagné
• Thématique Bivouac, Nature, Rando, Rencontre
• Durée 3 Jours
• Saison Printemps

Partir à l'aventure en itinérance, vous en rêvez depuis longtemps... Randonner plusieurs jours, dormir sous la tente, évoluer en autonomie en pleine nature, partir à la rencontre du sauvage, revenir aux choses simples, aux plaisirs essentiels... Oui mais voilà, vous vous sentez quand même un peu fébrile à l'idée de vous lancer seuls pour une première. Ca tombe bien, on a la solution ! Laure, éducatrice sportive, a créé les séjours Initatreks: 3 jours dans la garrigue ardéchoise pour apprendre les fondamentaux de la randonnée itinérante: lire une carte IGN, utiliser une boussole, analyser la météo, interpréter les nuages, bien monter son bivouac, manger des repas déshydratés faits maison, adopter les bons comportements en nature, ne laisser aucune trace derrière soi. En petit groupe, mixte ou 100% féminin, vous allez apprendre tous les fondamentaux pour devenir autonome, et pouvoir ensuite partir seuls en toute sécurité, de jour comme de nuit ;-) On a testé, on vous raconte !

Laure Initiatrek 06 72 71 24 66 [email protected]

Briefing et mise en route

Laure nous a donné rendez-vous à 9h30 à Lagorce . On se gare dans ce joli village de pierres, typique du sud Ardèche. On a opté pour de bonnes chaussures de rando, on nous a prévenus que le terrain en Ardèche est plutôt caillouteux. Notre sac de rando ne pèse pas bien lourd pour le moment: on y a mis seulement nos vêtements pour les 3 jours. Le reste du matériel, tente, matelas, duvet, popote et réchaud, c’est Laure qu’il nous le fournit. Objectif: se libérer du superflu et n’emporter que l’essentiel pour limiter aux maximum le poids du sac. On retrouve nos compagnons d’aventure pour les 3 jours à venir autour d’un café. Les initiations au trek de Laure se font toujours en petits groupe: max 6 personnes à chaque fois . On fait les présentations, l’ambiance est très vite super détendue. C’est une première pour tout le monde ! On sent chez chacun un mélange d’excitation et d’anxiété, que Laure aura vite fait de dissiper à l’occasion de son briefing. On pratique tous une activité sportive régulière (c’est un pré-requis pour se lancer dans l’aventure) . Le niveau est modéré: pas facile, mais pas difficile non plus. Le port du sac à dos et les kilomètres parcourus sur 3 jours vont assurément nous sortir de notre zone de confort. Ce sera exigeant certes, mais pas insurmontable ! On est bien sur de l’initiation, et le dénivelé en Ardèche n’est quand même pas celui des Alpes, ni des Pyrénées 😉 Tout ce petit monde rassuré, il est temps de passer au premier atelier: apprendre à bien ranger son sac.

Trek et bivouac dans la garrigue ardéchoise

Nous voilà fin prêts, il est maintenant temps de se lancer pour de bon dans le trek. Cap vers le Sud, en direction du massif de la Dent de Rez , le plus haut sommet du Sud Ardèche qui culmine à 719 m ! On se retrouve rapidement immergés en plein cœur de la garrigue ardéchoise. Cades, chênes verts, chênes blancs, thym, buis… La végétation sent bon le sud, on est déjà ailleurs…

Au total, sur les 3 jours de rando, nous allons parcourir une boucle de 42,5 km avec 1168 m de dénivelé positif. La première journée est plutôt light: 4h de marche, 12 km et 380 m de D+. C’est bien, ça nous permet de nous mettre en jambes, de prendre le rythme et de faire davantage connaissance avec le groupe. Laure nous donne des explications sur la faune et la flore, nous raconte des anecdotes sur l’histoire locale. Elle nous parle de son parcours, son amour de la nature qui l’a amenée à proposer ces treks d’initiation. Son objectif: permettre au plus grand nombre de vivre cette aventure hors du commun qu’est l’itinérance. Donner envie de voyager autrement, d’une manière plus sobre et plus épurée. Faire prendre conscience qu’il n’est pas nécessaire de prendre l’avion et de partir à l’autre bout de la planète pour vivre une vraie déconnexion.

Cette première journée, c’est aussi l’occasion d’aborder les fondamentaux  de la rando en autonomie. Laure nous propose des petits ateliers pour apprendre à lire une carte IGN . L’objectif étant de savoir s’orienter sur le terrain, et d’être capable de planifier un tracé en fonction de son niveau de pratique. On apprend aussi comment analyser la météo, interpréter les nuages pour anticiper et réadapter son tracé de la journée si besoin.

En fin de journée, arrivés sur notre lieu de bivouac, Laure nous donne ses astuces pour trouver LE bon spot bien installer son bivouac pour une bonne nuit réparatrice . Elle nous parle aussi des bons comportements à adopter pour avoir le moins d’impact l’environnement. Les spots de bivouac sur lesquels nous allons dormir durant ces 3 jours se trouvent en pleine nature (en accord avec les propriétaires des terrains). C’est donc indispensable de ne laisser aucune trace de notre passage. Autour de la préparation du repas du soir, on parle confection de repas déshydratés, ou comment remplacer les lyophilisés industriels par du fait maison pour nos prochaines sorties trek !

Et on va se coucher tôt pour récupérer et être en pleine forme. Parce que demain, on passe aux choses sérieuses avec une étape plus costaude: 7h30 de marche, 19 km, 650 m de dénivelé. Mais à la clé, un point de vue extraordinaire à 360° depuis le sommet de la Dent de Rez sur le Vercors, les 3 Becs, le Mont Ventoux, les Gorges de l’Ardèche et la montagne ardéchoise. Par temps clair, on peut même voir les sommets des Alpes !

Laure nous propose des petits ateliers tous les 5 km environ. Je crois que c’est une tactique pour faire passer la pilule du dénivelé 🙂 On s’essaie à l’orientation: on apprend à utiliser la boussole pour mieux se repérer et être sûr d’où on est et où on va. On parle aussi prise de décision: comment prendre de bonnes décisions raisonnées en toutes situations pour assurer sa sécurité et celle du groupe .

Le rythme de la dernière journée sera plus cool: 4h de marche, 11,5 km et de 138 m D +. De la rigolade après la journée d’hier ! Un dernier pique nique à l’ombre des chênes, un passage par le fameux Gour de la Sompe, une double cascade qui ne coule qu’après de fortes pluies, et nous revoilà au point de départ, un peu plus légers, et la tête et le cœur pleins de belles émotions.

On fait le bilan ?

Tout le groupe rentre un peu fourbu, mais tellement ravi de ces 3 jours d’aventure en pleine nature. D’ailleurs, la rupture avec le quotidien est tellement grande, la déconnexion tellement importante, qu’on a tous l’impression d’être partis bien plus longtemps… En ce qui nous concerne, plus que l’aspect sportif on retiendra surtout de cette aventure cette sensation de liberté et de bonheur intenses en pleine nature. Le plaisir procuré par les choses toutes simples mais essentielles: marcher, manger, dormir, partager avec les autres, s’émerveiller d’un paysage, d’un coucher de soleil, d’une rencontre… On s’est prouvés qu’on était capables de bousculer nos habitudes. Grâce à Laure, on a vraiment gagné en confiance et on se sent parés pour organiser très vite notre prochaine aventure trekking en solo 🙂

Bon à savoir

Durée : 3 jours Difficulté : moyenne Distance : 42,5 km Dénivelé positif: 1168 m Public : Adultes pratiquant une activité sportive régulière Période : Séjour 100% féminin : du 12 au 14 avril 2024 Séjour mixte : du 30 mars au 1er avril 2024 et du 10 au 12 mai 2024 Groupe : 6 personnes maximum Le prix comprend: Hébergement en bivouac + Encadrement par une éducatrice sportive + Prêt du matériel spécifique +  Repas + Assurance sur la durée du séjour Le prix ne comprend pas: Transport jusqu’au lieu du stage + Equipement personnel (vêtements + matériel individuel) + Apports caloriques supplémentaires Prix : 300€ par personne

réservation

Rando Pays des Écrins - Liste de nos randos

Tour du Pays des Ecrins en 3 jours

De L'Argentière-La Bessée à Bouchier

De bouchier à vallouise, de vallouise à l'argentière-la bessée, description.

• Départ : L'Argentière-La Bessée
• Arrivée : L'Argentière-La Bessée
• Communes traversées : L'Argentière-la-Bessée, Les Vigneaux, Saint-Martin-de-Queyrières, Vallouise-Pelvoux et Puy-Saint-Vincent

Profil altimétrique

Recommandations.

Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de L'Argentière-La Bessée

23 Avenue de la République, 05120 L'Argentière-La Bessée

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

Accès routiers et parkings

Stationnement :

Zones de sensibilité environnementale

Circaète jean-le-blanc, faucon pèlerin.

Nidification du Circaète-Jean-le-Blanc Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Circaète-Jean-le-Blanc en période de nidification sont principalement les pratiques aériennes comme le vol libre ou le vol motorisé. Merci d’essayer d’éviter la zone ou de rester à un distance minimale de 300m sol quand vous la survolez soit 1790m d'altitude !

Les 32 patrimoines à découvrir

Le compresseur mobile

Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.

La turbine Francis

L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 

Blocs erratiques

Le stipe à tige laineuse

Le bulime zébré, les bergeronnettes.

Avec leurs longues queues qu'elles hochent constamment, les bergeronnettes se reconnaissent facilement. L'une est en noir et blanc, c'est la bergeronnette grise, l'autre au dos gris cendré et au ventre jaune, c'est la bergeronnette des ruisseaux, plus strictement liée à l'eau que sa cousine, comme son nom l'indique. Elles sont insectivores. On peut les observer couramment au bord de l’eau.

Les larves de phryganes

Les phryganes sont des insectes ressemblant un peu à de petits papillons de nuit. Leurs larves vivent dans l'eau. Sortes de chenilles avec 6 pattes et des crochets à l'arrière, elles tissent grâce à leur « salive » un fourreau de soie qu'elles recouvrent avec leurs pattes de devant et leur bouche d'éléments récoltés autour d'elles, ici de petits grains de sable. On peut les observer au bord de l'eau dans les endroits calmes. Attention, barrage en amont.

Les strates

Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière ( Salmo trutta fario ) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer ( Salmo trutta trutta ) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac ( Salmo trutta lacustres ).

Le village des Vigneaux

Malgré l’altitude, le climat sec de la région et un terroir de calcaire et d’alluvions orienté plein sud ont permis l’implantation de vignes, ce dès le Xème siècle. Le nom de la commune a pour origine la présence de ce vignoble qui fut très important. À la fin du XIXème siècle, l’arrivée quasi simultanée du phylloxera et du train à Briançon, transportant du vin de Provence, mit fin à cette exploitation.

Le four banal

Le Seigneur faisait construire un four banal dont il assurait l’entretien. Les habitants pouvaient utiliser ce four en contrepartie d’une taxe. Les familles préparaient leur propre pâte dans le pétrin familial et chacune d’elles venait faire cuire le pain dans le four. L'ordre de passage était tiré au sort. 

Le lézard vert occidental

Très farouche, ce grand lézard se réfugie vite sous un buisson, une pierre ou dans l’enchevêtrement d’une haie lorsqu’il se sent en danger. Il mesure 30 cm en moyenne et est vert vif légèrement moucheté de noir. En période de reproduction, le mâle présente une coloration bleu vif à la gorge et sur les côtés de la tête. Il vit sur les adrets bien exposés au soleil, dans les friches et les lisières, où il se nourrit essentiellement d'insectes.

Le circaète Jean-le-Blanc

C’est en mars que ce grand rapace brun sur le dessus et blanc moucheté de noir en dessous, avec la tête sombre, revient d’Afrique subsaharienne où il a passé l’hiver. Il se nourrit surtout de reptiles qu'il chasse dans les zones steppiques ou dénudées, les friches ou les pierrailles. Il construit son nid dans un pin où grandira un seul poussin. On peut facilement l’observer faisant du surplace dans les airs, à une trentaine de mètres du sol,  puis fondre sur sa proie.

Le hameau de Bouchier

Bouchier est un petit hameau de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières qui, malgré son accès difficile, accueille quelques habitants permanents. Située à l’écart du hameau, sur un promontoire dominant la vallée de la Durance, la chapelle Saint-Hippolyte date du début du XVIème siècle. Elle est accolée à ce qui fut une cellule d’ermite et abrite des fresques dont certaines relatent des guérisons miraculeuses effectuées par le saint. Elle attirait les malades venus demander son intercession. 

Le chêne pubescent

Dans le bois, se mêle au pin sylvestre le chêne pubescent. C’est un petit chêne aux feuilles marcescentes : elles sèchent l’automne mais restent sur l’arbre tout l’hiver. Il a été nommé pubescent car ses jeunes rameaux, ses bourgeons et parfois le dessous de ses feuilles est pubescent, c'est-à-dire recouvert d’un fin duvet. La forêt de pin sylvestre et de chêne pubescent est une forêt typique des adrets montagnards dans les vallées intra-alpines. 

La grive draine

L'ascalaphe soufré, les aigles de la tête d'aval.

On peut observer des aigles planant autour de la Tête d’Aval, qui bénéficient, aux heures chaudes de la journée, de l’air s’élevant au-dessus des falaises calcaires. Ayant ainsi pris de l’altitude, ils peuvent aller rejoindre leur territoire de chasse sans donner un coup d’aile. 

Le chévrefeuille d'Étrurie

Á l'adret, la pinède, le héron cendré.

Si on ne s'y attend pas forcément, on peut cependant observer régulièrement des hérons cendrés le long de la Gyronde. S'il pêche poissons ou amphibiens, il peut aussi se nourrir,de petits rongeurs dans les prairies avoisinant la rivière. Sa technique est toujours la même, une chasse à l'affût avec, une fois la proie repérée, une détente foudroyante du cou et le harponnage avec son bec en poignard. Redoutable !

Le pin sylvestre

Un long tronc brun rougeâtre dans sa partie supérieure, une ramure peu fournie, des aiguilles gris vert groupées par deux… Nul doute c’est le pin sylvestre. Ce résineux se contentant d’un sol pauvre résiste au gel comme à la sécheresse estivale aussi est-il très commun dans les vallées intra-alpines telles que la Vallouise, au climat continental.

La limodore à feuilles avortées

Dans le sous-bois de la pinède se dresse une grande orchidée entièrement violacée. Elle n'a pas de feuille comme son nom l'indique, juste quelques écailles blanchâtres sur la tige. Sans chlorophylle (le pigment vert de la plante intervenant dans la photosynthèse, processus permettant de fabriquer de la matière organique), elle vit en parasite sur des racines d'arbres.

Le pic noir

Le pic noir, coiffé d’une calotte rouge, est le plus grand des pics. Méfiant et solitaire, il est difficilement observable mais ses cris sonores révèlent sa présence. Il se nourrit principalement de fourmis et d'insectes vivant dans les arbres morts, qu'il prélève en martelant le bois. Il creuse dans les arbres sa loge qui, une fois les jeunes partis, pourra être récupérée par des chouettes ou des chauves-souris forestières.  

Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est  ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis.  Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.  

Le cincle plongeur

Le semi-apollon.

Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.

Le sentier du Facteur

Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise. 

Les chauves-souris forestières

La chouette chevêchette.

C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers.  Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.

L’épilobe en épi

Le long des pistes forestières, s’étalent de grands massifs d’une haute plante aux nombreuses fleurs purpurines, disposées en épis lâches. L’épilobe en épi, plante pionnière, affectionne les talus de piste, les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…

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J’irai randonner chez vous ! (épisode 2): La Forêt d’Anlier

J’irai randonner chez vous (épisode 1) – la vallée de…, la rando bivouac des sentiers de grande randonnée, séjour randonnée à l’hôtel meridional, 10 bonnes raisons de voyager en crète, mon séjour hivernal dans le vercors, mon roadtrip en islande avec les nordic nomads, sacs à dos de randonnée : conseils pratiques, bivouac en belgique : microaventure en pleine nature, cabane et liberté avec obanoa, week-end en ardenne à center parcs, nature et terroir en wallonie picarde, roadtrip hivernal en van aménagé dans vosges, mon road trip en norvège avec nordic nomads, découverte de la région de fribourg et la gruyère (suisse), balades et détente en haute ardenne, test du crosscall action x-5, test de la montre outdoor polar grit x, test du smartphone crosscall core-x4, profiter de la suisse sans skier : découvrez les merveilles en…, 10 bonnes raisons de voyager seul(e), idée rando itinérante : une boucle 78 km et 3 bivouacs dans la grande forêt de saint-hubert.

Début mai, j’ai eu le privilège de tester en avant-première une partie d’un nouvel itinéraire pédestre balisé intitulé « Entre Lesse et Lomme ». Cette boucle de 78 km évolue à travers la Grande Forêt de Saint-Hubert, un des plus gros massifs forestiers du royaume.

Voici mon expérience, j’espère qu’elle te plaira et te donnera envie de prendre ta tente (ou ton hamac) et ton sac à dos pour aller tester cette superbe initiative ardennaise… 😉

La Grande Forêt de Saint-Hubert est un de mes territoires d’aventures préférés en Belgique. L’ambiance ardennaise y est omniprésente, que ce soit par le dense massif sylvestre qui imprègne le paysage vallonné ou par l’accent et le caractère rustique légendaire des gens qui y vivent… Comme tu as pu le voir dans quelques articles sur ce blog , nombreuses sont les possibilités de randonnées au cœur des terres de légendes.

78 km en autonomie, le pied !

Mais si il y a bien une chose que j’attendais, c’est ce genre de « cadeau venu du ciel ».  L’itinéraire Entre Lesse et Lomme  est en effet une nouvelle initiative établie dans la volonté de proposer un itinéraire à faire sur 3 jours (ou moins si tu marches comme un acharné), avec sur son tracé 3 aires de bivouac aménagées où tu peux établir un campement pour la nuit sans risque de te faire verbaliser (tant que tu fais ça dans les règles du lard de l’art : ne laisser aucune trace, pas de feu hors des zones prévues, pas plus d’une nuit au même endroit).

Que demander de plus ? 🙂

Pour rappel, le camping dit « sauvage » est interdit en Belgique. Ces aires sont donc accessibles dans le respect du code forestier et du règlement spécifique signalé sur chacune de celles-ci ! Il est aussi important de RAPPELER qu’il n’est pas donné à tout le monde de savoir marcher 25 km par jour, sans réel accès à un point d’eau potable et en bivouaquant en forêt. S’engager dans ce PARCOURS dans son entièreté se fait donc en juste CONNAISSANCE des risques que cela implique.

En pratique

Le parcours « Entre Lesse et Lomme »   longe presque entièrement les frontières de la commune de Libin et est balisé dans un seul sens (le sens des aiguilles d’une montre) par un rectangle vert accompagné du logo de la Grande Forêt de Saint-Hubert . Facile !

33 points de repère

Ils sont placés sur la boucle de 78 km. Ces points de repère sont numérotés de 1 à 33, au départ du hameau de Lesse . Certains points de repère sont aussi nommés par une lettre. Cette lettre indique l’initiale du nom du village que le randonneur peut rejoin dre en empruntant la liaison-village partant du point de repère en question. Pratique !

Exemple : le point de repère « 3- R » indique qu’il s’agit du 3ème point de repère et qu’une liaison-village en direction de Redu part de ce point.

16 liaisons-villages

Elles te permettent de relier la boucle de 78 km aux 8 villages de la commune de Libin ( R edu, T ransinne, S muid, L ibin, G laireuse, O champs, A nloy et V illance). Ces liaisons ne sont pas balisées . Le road-book est donc indispensable pour emprunter les liaisons-villages dans les 2 sens (vers le centre des villages et vers la boucle de 78,22km). Il est ou sera bientôt disponible à l’ Office du Tourisme de Libin ainsi qu’à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert .

Plusieurs points de départ sont donc possibles : les 33 points de repère sur la boucle de 78,22 km ou le centre de chacun des 8 villages. Cependant, le point de repère « 1-R » situé dans le hameau de Lesse est défini comme point de départ officiel de la boucle de 78 km.   C’est d’ailleurs de là que je suis parti en compagnie de Pierre et Sébastien , deux camarades qui m’avaient déjà accompagné lors d’ un précédent bivouac au pied des Hautes-Fagnes .

3 aires de bivouac

Comme je l’ai signalé plus haut, les aires de bivouac sont disposées de façon à pouvoir faire la boucle en 3 jours (avec +- 25 km de randonnée par jour) . Par soucis de discrétion et pour éviter tout usage abusif de ces aires par des non-randonneurs, je ne donnerai pas l’emplacement précis de ces aires mais uniquement  la situation sur le tracé . Il te faudra donc parcourir les sentiers pour les découvrir… 😉

• Aire de bivouac de «  Virée à Chêne « . Ce lieu est situé entre les points de repère 32 et 33-T.
• Aire de bivouac du Biolin (Km 25,6), située en pleine forêt, c’est celle que nous avons testée. Equipements : kiosque couvert, coin feu, grille barbecue, table de pique-nique.
• Aire de bivouac du Bois du Banè (Km 49), la plus « sauvage » et isolée des trois. Equipements : coin feu (pas de grille barbecue !), banc.

Edit : Il est désormais interdit de se garer entre 22h et 6h sur le parking de Lesse. L’organisation renvoie les randonneurs vers d’autres parkings.

• Si le randonneur souhaite débuter sa randonnée par 1 journée de marche (25 km) :

Il peut garer son véhicule sur le parking situé à Redu (Rue de la Prairie) à l’entrée du village. Et rejoindre le point de départ du circuit (1-R / Lesse) via un petit sentier fléché. Ce parking est situé à 1,5 km de Lesse.

• Si le randonneur souhaite débuter sa randonnée par 1 nuit au bivouac :

Il peut garer son véhicule sur le parking situé au point de repère « 32 / Fau Mayau », sur la route N899. Ce parking permet de rejoindre, à pied, l’aire de bivouac « Virée à Chêne » qui est située entre les points de repère 32 et 33-T. Ce parking est situé à 6 km de Lesse (1-R / Lesse).

On peut dire que le parcours « Entre Lesse et Lomme » offre donc trois possibilités :

• quelques heures de balades en empruntant les liaisons-villages,
• plusieurs jours de randonnée en autonomie en profitant des aires de bivouac aménagées en forêt,
• ou  avec plus de confort  en séjournant dans les hébergements situés aux alentours du parcours.

Documentation

NOUVEAU : Une carte IGN de l’itinéraire global est disponible depuis mai 2019 à l’ Office du Tourisme de Libin ainsi qu’à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert au prix de 8€. On y retrouve, au recto, les 17 promenades pédestres et les 3 promenades VTT  de Libin et au verso, l’itinéraire « Entre Lesse et Lomme ».

Le dépliant promo est distribué gratuitement dans différents endroits pour promouvoir le circuit.

Un  road-book est également disponible ainsi qu’ un site officiel .

Le site web de la commune de Libin proposera bientôt une page spécifique « Entre Lesse et Lomme » avec toutes les réponses aux questions fréquentes (FAQ) . Il est important pour les concepteurs d’avoir un endroit avec toutes les réponses aux questions « pratiques ».

CADEAU : La TRACE GPX de la boucle de 78 km (et ses 16 liaisons-villages) sont également téléchargeables gratuitement sur ton smartphone via l’application « Promenades à la carte ». ( www.lagrandeforetdesainthubert.be )

Alors, heureux(se) ? 🙂

Mon expérience & avis

Accompagné de Pierre et Séba , j’ai démarré la randonnée de Lesse , l’ancien point de départ officiel du parcours . Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et j’ai directement été agréablement surpris par la qualité du balisage . C’est propre, clair et efficace. La vallée sauvage de la Lesse est aussi une belle surprise…

Ses berges sont agréables et le sentier qui les longe l’est tout autant.

Au fil des kilomètres, le tracé alterne les ambiances.

Nous n’avons pas vu grand monde durant les 25 km de cette « première étape » et nous n’avons quasi jamais « rejoint la civilisation ». Une seule fois, nous avons longé une route pour retourner directement dans la forêt.

Nous avions vraiment l’impression d’être dans des contrées inhabitées…

Pour être honnête, cela m’a beaucoup plu : cela change des itinéraires plus classiques qui passent dans de nombreux villages et qui sont parsemés de routes goudronnées (qui chauffent les plantes des pieds).

L’arrivée au bivouac fut un moment assez excitant. Même si je connaissais l’endroit, je ne savais plus trop ce que nous allions trouver. L’ aire de bivouac du Biolin (Km 25,6) est située en pleine forêt mais malheureusement à une cinquentaine de mètres de la route. Même si celle-ci n’est pas très fréquentée, cela casse un peu le charme et surtout, cela permet à n’importe quel non-randonneur de pouvoir venir passer la soirée/nuit sur place.

Surtout que l’aire est parfaitement aménagée. Un peu trop peut-être ? Kiosque couvert, coin feu, grille barbecue, table de pique-nique, cabane de chasseur, tout y est ou presque. Je n’ai en effet pas vu de point d’eau. D’après l’organisation, les autres aires sont moins aménagées, ce qui leur donnent un cachet plus « sauvage ». Sois certain que je ne manquerai pas d’aller constater cela dès que possible :p Je ne manquerai évidemment pas de te tenir au courant…

Le mot de la fin…

Même si le territoire belge propose déjà quelques rare aires de bivouac , j’attendais avec impatience ce genre d’initiative en Grande Forêt de Saint-Hubert . Quand autour d’un bon breuvage ardennais on m’a parlé de ce projet, j’ai directement été intéressé et j’ai même eu l’honneur de pouvoir donner mon avis pour ensuite tester le concept en avant-première.

L’accès à la nature est selon moi primordial , voire vital dans mon cas, et la randonnée que je pratique maintenant depuis plus d’une dizaine d’années est un moyen efficace de m’immiscer « dans la Verte » et en tirer tous les bienfaits. Et tu t’en doutes, ils sont nombreux ! Mais bivouaquer , que ce soit en montagne ou en forêt, apporte une toute autre dimension à l’expérience . Depuis la nuit des temps, l’homme dort sous des abris pour la plupart qu’il confectionne lui-même. Quand après une jolie randonnée j’établis un campement pour la nuit, une sensation de liberté m’envahit. L’opportunité de contempler un coucher de soleil, de t’endormir à son rythme et de te lever avec les premiers chants des oiseaux est devenu par la force des choses une aubaine de nos jours . Des moments simples devenus rares que je l’efforce de vivre encore, le plus souvent possible t puis il y a aussi la convivialité d’un bivouac si vous êtes à plusieurs, ces moments d’échanges, de bonne humeur et de bien-être…

Lorsqu’on quitte un lieu de bivouac, prendre soin de laisser deux choses. Premièrement : rien. Deuxièmement : ses remerciements. (Sylvain Tesson, « Dans les forêts de Sibérie »)

Le massif de la Grande Forêt de Saint-Hubert était donc l’endroit idéal pour vivre ce genre d’aventure et les initiateurs du projet l’ont bien compris. Dense, sauvage et majestueux, il a en effet toutes les qualités requises pour proposer un produit authentique et original, accessible à tous grâce à la polyvalence de son système de liaisons .

Si on ajoute à cela des hébergements accueillants et de qualité tels que l’ Ardenne peut en proposer, on obtient une formule qui selon moi va rencontrer un vif succès et dynamisera davantage une région déjà remplie de trésors et de surprises.

Randonneur et amoureux de l’Ardenne , je tiens à saluer toutes les personnes qui ont de près ou de loin contribué à l’élaboration de ce projet audacieux et je remercie la Grande Forêt de Saint-Hubert pour la confiance dont j’ai pu bénéficier dans mise sur pied de cette belle aventure.

Mon sac est prêt et je dois vous laisser, j’ai encore deux étapes à découvrir… 🙂

P.S. : Si cela t’intéresse, je te donne ici 20 conseils pour un bivouac au top ! 

https://www.facebook.com/trekkingetvoyage/videos/2097415390292179/

Cet article a été rédigé en partenariat avec l’équipe de la Grande Forêt de Saint-Hubert . Je remercie en particulier Stéphanie et Philippe pour les aspects plus pratiques de l’organisation. Mes propos restent cependant (et comme toujours) sincères et objectifs.

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J’irai randonner chez vous (épisode 1) – la vallée de la semois, 3 commentaires.

J’ai adoré cette randonnée, je te rejoins complètement sur l’impression de parcourir des contrées inhabitées ! Un réel dépaysement. J’ajouterais simplement que le parcours n’est pas simple d’accès en toute saison, les sentiers longent souvent l’eau et sont souvent inondées. Personnellement, cela ne m’a pas dérangée nous avons escaladé les côtés des berges et sauté par dessus les mini-torrents rencontrés. Ça rajoute du piquant ! Nous avions aussi vérifié les horaires de la chasse bien présente sur le parcours. (Randonnée entre Noël et Nouvel An 2019)

Very nice read. Would love to travel to this place soon too once the coronavirus issue is over.

Would appreciate it if you could also visit my website at https://autolady.ae

Salut ! On avait essayer de faire cette rando en novembre dernier, bien mal nous en a pris, les chasseurs étant à l’affût. Le déconfinnement arrivant et le besoin mortel de me retrouver dans les bois me titillant, je compte retenter l’expérience la semaine prochaine. Cette randonnée à l’air exceptionnelle, je ne me serait jamais attendue à en voir de telles en Belgique mais un point m’inquiète (un peu). J’ai l’habitude de marcher dans les pays nordiques où je n’ai jamais eu de problème à trouver de l’eau. Je me balade toujours avec quelques tablettes de micropur dans mes poches et je me demandais ce que tu pensais de la ‘buvabilité’ des cours d’eau. Merci pour ta réponse ! PS ta citation de Sylvain Tesson est la cerise,.. Nay la pépite sur le gâteau ! Je répondrai par celle ci : « Une fuite, la vie dans les bois ? La fuite est le nom que les gens ensablés dans les fondrières de l’habitude donnent à l’élan vital »

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Randos dans les Vosges

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Randonner dans les Vosges : 5 itinéraires pour découvrir le massif !

Vous voulez partir à l’aventure mais vous ne savez absolument pas par où commencer ? On vous partage 5 idées rando dans les Vosges à faire sur une journée ou sur un week-end, facilement accessibles depuis le centre de Strasbourg voire même depuis d’autres grandes villes comme Paris ! De quoi bien mériter sa choucroute et sa tarte flambée. Allez hop, direction le Massif des Vosges avec 5 randonnées au top !

Au sommaire

5 idées de rando dans les Vosges pour découvrir le massif !

Même si elles ne sont pas très hautes, les Vosges sont un excellent terrain d’aventure pour ceux qui rêvent d’évasion ! Il suffit d’un peu de débrouillardise pour vivre de belles aventure en pleine nature . Hautes-chaumes, forêts et lacs de montagne : le Massif des Vosges est un véritable écrin de nature à découvrir absolument !

Pour vous aider à vous évader, on vous partage cinq idées de rando dans les Vosges sur un ou plusieurs jours. Pas besoin de voiture : le départ et l’arrivée se font en transport en commun depuis Strasbourg. Idéal non ?!

Idée rando dans les Vosges n°1 : mini-trek vers le Petit Ballon en 3 jours

Un trek à travers les plus beaux panoramas du massif, à faire en 3 jours pour une immersion totale dans les vosges .

• Le trek en résumé

🏔 Difficulté du trek : 7/10

🥾Distance totale : 51km

⬆️ Dénivelé total : 2630m D+

📍Départ : Orbey (68)

📍 Arrivée : Munster (68)

🕓 Durée de la rando : 3 jours (6h à 7h par jour)

🚄 Y aller en transports en commun depuis Strasbourg : Strasbourg – Colmar en train puis Colmar – Orbey en bus. 

Ce trek dans les Vosges à faire sur 3 jours vous emmènera à travers les plus beaux panoramas du massif !

Depuis Orbey , vous montrez d’abord jusqu’aux rives du magnifique lac Vert . Le deuxième jour, vous rejoindrez la Grande Crête en parcourant le fameux Sentier des Roches et enfin le troisième jour, vous redescendrez des hauteurs pour rejoindre la ville de Munster en passant par le sommet du Petit Ballon .

Tout au long du parcours, vous pourrez vous ravitailler dans l’une des nombreuses ferme-auberges et profiter des pépites du terroir !

Idée rando dans les Vosges n°2 : la Tête des Faux depuis Lapoutroie

UNE RANDO SPORTIVE QUI VOUS OFFRIRA DES SUPERBES POINTS DE VUE SUR LA VALLÉE DE LA WEISS !

• La rando en résumé

🏔 Difficulté de la rando : 8/10

🥾Distance : 21km

⬆️ Dénivelé : 1335m D+

🕓 Durée de la rando : environ 7h depuis Lapoutroie

🚄🚍 Y accéder en transports en commun depuis Strasbourg : Strasbourg – Colmar en train puis Colmar – Lapoutroie en bus. 

Cette rando dans les Vosges au départ de Lapoutroie vous fera aimer le dénivelé ! Au départ de ce joli village des Vosges, vous grimperez jusqu’au l’Étang du Devin , une tourbière où règne un calme bucolique ; et la Tête des Faux , un champ de bataille de la Première Guerre mondiale à 1 200m d’altitude. Là, au milieu des sapins, on vous assure que vous vous sentirez seul au monde !

Dépaysement et verdure garantis !

Idée rando dans les Vosges n°3 : le rocher de Mutzig depuis la gare de Lutzelhouse

Une approche sportive mais qui vaut toutes les peines .

🏔 Difficulté de la rando : 6/10

🥾Distance : 18km

⬆️ Dénivelé : 800m D+

🕓 Durée de la rando : environ 6h

C’est une belle montée sèche qui vous attend depuis la gare de Lutzelhouse, mais cette idée rando dans les Vosges vaut toutes les peines ! Vous pourrez profiter d’une vue est saisissante sur la vallée de la Bruche et admirer la Porte de Pierre , une curiosité géologique immanquable.

Au Rocher de Mutzig, le panorama est à couper le souffle sur toute la chaîne des Vosges et la plaine d’Alsace !

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Idée rando dans les vosges n°4 : l’ascension du donon à deux pas de strasbourg, une rando dans les vosges qui vous emmènera à travers les légendes du mystérieux donon .

🏔 Difficulté de la rando : 7/10

🥾Distance : 22km

⬆️ Dénivelé : 1000m D+

🕓 Durée de la rando : environ 7h30

Le Donon est le sommet de 1 000m des Vosges le plus proche de Strasbourg ! Vous accéderez facilement à la petite ville de Schirmeck, le point de départ de cette rando, grâce au TER direct depuis la gare de Strasbourg.

Ensuite, attention les cuisses ! C’est une belle montée jusqu’au Donon à travers les grandes forêts de sapins. Dans l’Antiquité, un grand sanctuaire avec plusieurs temples a été édifié sur le site. Et quand le regard embrasse un si beau panorama, on comprend bien pourquoi les dieux devaient habiter ici !

Idée rando dans les Vosges n°5 : le tour du Grand Ballon en 3 jours

Un mini-trek dans les vosges à faire en deux jours en passant par le grand ballon .

🥾Distance totale : 55km

⬆️ Dénivelé total : 2160m D+

🕓 Durée de la rando : deux jours (environ 7h par jour)

🚄 Y aller en transports en commun : Strasbourg – Colmar en train puis Colmar – Guebwiller en bus.

On termine notre sélection de 5 idées rando pour découvrir les Vosges avec ce mini-trek de 2 jours avec une nuit en cabane ou au bivouac sur les crêtes ! Là aussi, l’accès au départ est facile depuis Strasbourg : le train vous emmènera jusqu’à Colmar avant de monter dans un bus pour Guebwiller.

Ce mini-trek en Alsace vous emmènera donc au sommet du Grand Ballon le premier jour, avant de continuer vers le Markstein et la ligne des Crêtes. Le 2e jour, vous gravirez le Petit Ballon et sa vue à 360° sur le massif avant de redescendre à Guebwiller.

On se suit ?

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Commentaires

Bonjour. Suis a la recherche de randonnées sur 2 nuits avec étape nuit repas.Niveau 3 maxi. Merci d’avance. Salutations

Salutations ! Tu devrais trouver ton bonheur en utilisant le générateur de randonnées sur la page d’accueil ou dans l’onglet « Randos dans les Vosges »

Cherche desesperément randonnée chouette et sauvage à 100km de Nancy ou un peu plus, balade de 10 km même dénivelée mais surtout offrant le maximum d’ensoleillement. Autre chose que les crêtes schlucht-Marchtein que nous ferions les yeux fermés

Hello Cossin, merci pour ton message ! As-tu utilisé le générateur de randonnées sur la page d’accueil ? Tu peux voir toutes les randonnées publiées sur blog affichées sur une carte (clique simplement sur « Rechercher »). Tu peux aussi regarder les randonnées dans la vallée de la Bruche (au départ de Schirmeck par exemple) qui changes des crêtes et sont assez sauvages ! Bonnes randos !

Le détail du treak est celui de 3 jours. Je cherche un treak de 2 jours de marchés, celui-ci semble bien me correspondre et souhaiterais avoir le détail si possible.

Je vous en remercie d’avance. Belle journée. Sophie

Bonjour Sophie, merci pour ton commentaire. Tu devrais trouver ton bonheur sur le blog dans la partie « micro-aventures et trek » 🙂

Bonjour, croyez vous qu’il soit possible de le faire ce treck avec des enfants 10/12 ans ?

Bonjour Delphine, de quel trek parlez-vous précisément ?

Bonjour, J’imagine qu’un petit tour à faire rallonger le temps… C’est à dire faire le trek notamment le premier en plus de jours que prévu ? En marchant un peu moins chaque jour ? Belle journée Merci Stéphanie

Bonjour Stéphanie, je n’ai pas compris ta question…

Bonjour… Je me disais bien que je n’étais pas claire et la question est sûrement un peu idiote mais j’ai peu d’expérience encore.. Une randonnée initialement prévue en 3 jours (comme la première) peut bien se faire en 4 ou 5 jours ? Ou celle de 2 jours en 3 ? Et, sur les circuits que tu proposes, e revirement en eau se fait il facilement ? Merciii 😃 Stéphanie

bonjour, je suis très tentée de découvrir votre région, je suis une marcheuse plutot expérimentée, mais j ai très peur du vide, est ce que les parcours que vous proposéz sont accessibles malgré tout ?

Bonjour Martine, merci pour ton commentaire ! À part le sentier des roches, la plupart des randonnées proposées ici sont accessibles. Je t’invite toutefois à sélectionner des idées de randonnée en fonction de ton niveau (elles sont cotées de 1 à 10) et à prendre connaissance du tracé détaillé sur une carte IGN avant de partir. Bonnes randos !

Bjr je voudrais faire la traversée des Vosges en plusieurs étapes c est possible et comment faire pour revenir au point de départ à chaque fin de l étape

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Les monts d'aubrac, randonnées itinérantes, tour des monts d'aubrac - tracé ouest - 3 jours.

Idéalement situé aux confins des trois départements de l'Aveyron, du Cantal et de la Lozère, l'Aubrac est un haut plateau volcanique et granitique situé dans le centre-sud du Massif central. C'est près de 2 500 km2 de forêt et de pâturages et pas moins de 148 km de chemin de randonnée qui vous attendent pour passer un bon moment en famille ou entre amis.

N'hésitez-pas ! Adhérez à Occitanie-rando et participez en fonction de vos envies !

Les étapes # Le tour des monts d'Aubrac - tracé Ouest - 65 km

Jour 1 : Aumont-Aubrac / Le Gibertès dist. 25km | durée env. 8h | dénivelé + 490m | dénivelé - 329m

Au départ d’Aumont-Aubrac, cette première journée nous mène tout d’abord au château de la Baume situé à Prinsuéjols. Ce château est un château privé, classé monument historique et un des plus hauts châteaux de France. Nous poursuivrons ensuite notre chemin afin d’atteindre le gîte de Gibertès situé à LE Buisson pour la nuit.

Variante 1 : Prinsuéjols / Saint-Laurent-de-Muret dist. 13km | durée env. 4 heures | dénivelé + 260m | dénivelé - 288m

Jour 2 : Le Gibertès / Buron des Rajas dist. 20km | durée env. 6h | dénivelé + 550m | dénivelé - 380m

Nous emprunterons la D11 sur quelques mètres avant de bifurquer vers Chantegrenouille et Saint-Laurent-de-Muret et longer la montagne de Bonnecombe par le GR60. Nous rejoindrons enfin le refuge des Rajas situé au pied du Signal de Mailhebiau (altitude : 1470 m) et aux sources du Bès, dans un écrin de verdure où nous ferons une halte pour la nuit.

Variante 2 : Plo de Grail / Croix de la Rode dist. 45km | durée env. 2 jours | dénivelé + 1320m | dénivelé - 1310m

Jour 3 : Buron des Rajas / St-Chély d'Aubrac dist. 20km | durée env. 6h | dénivelé + 170m | dénivelé - 630m

Au départ du refuge, nous rattrapons le GR 6 et l’ancienne voie romaine et la forêt domaniale d’Aubrac vers la croix de la Vaysse avant d’arriver à notre escale de fin de randonnée à Saint-Chély-d’Aubrac.

Juste après le refuge des Rajas, avant la Rozière haute, il est possible de se rendre au signal de Mailhebiau (ou Mailhe-Biau) qui est le point culminant de l'Aubrac à 1 469 m d'altitude. Il est partagé entre les départements de l'Aveyron et de la Lozère, le sommet lui-même étant situé dans ce dernier département, sur la commune de Trélans.

Les variantes # Tour des monts d'Aubrac

Ce GR de Pays offre de nombreuses variantes qui permettent de découvrir le patrimoine de la région, sa faune, sa flore, ses coutumes et sa gastronomie.

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